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De l’étoile jaune à l’étoile bleue
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 6 mai 2005
Zakhor velo tichka’h !
« Souviens-toi,et n’oublie pas ! » - Israël célèbre le Yom HaChoah - le jour de la Shoah - et le monde se souvient. En tant que chrétiens et amis d’Israël, nous voulons aussi nous souvenir et prendre part à ce travail de conscience, de conservation dans les mémoires : est-il pensable que « ces choses » aient jamais pu existé dans notre monde soi-disant civilisé ?…

« Vous n’avez pas connu les désastres de l’aube, les wagons à bestiaux et le sanglot amer de l’humiliation, accusés d’un délit que vous n’avez pas fait, du crime d’exister, changeant de nom et de visage pour ne pas emporter un nom qu’on a hué, un visage qui a servi à tout le monde de crachoir ! » [2]
 
La Shoah a sali l’humanité et révélé le cœur de l’homme… sans D.ieu. C’est un événement sans précédent, unique dans les annales de l’Histoire, un témoignage indicible. A Drancy, l’ancien camp d’internement et de transit pour l’enfer porte le nom de « Cité de la Muette »  - rien à dire et se taire devant l’inavouable. Combien de Juifs français ont été déportés ?… 80.000 civils français –  adultes, enfants, bébés, vieillards - arrachés de leur maison par des policiers. L’antisémitisme dépasse les frontières, mais c’est toujours plus dur de le savoir à la porte. Ne pas oublier… car le Seigneur nous demandera des comptes : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait (ou n'avez pas fait) ces choses à l'un de ces plus petits (les Juifs), c'est à moi que vous l’avez (ou ne l’avez pas) fait. » (Matthieu 25 :45)
 
Yom Haatsmaout – Jour de l’indépendance
A ceux qui n’ont pas compris qu’Israël est unique, un événement inouï peut les amener à comprendre certains mystères de D.ieu : la création de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948… quelques années après la décision nazie d’en finir avec les Juifs au travers de « la solution finale » ! Et  voici qu’après 2.000 ans d’exil forcé, le peuple juif retrouve une patrie, il peut rentrer à la maison ! C’est toute la prophétie d’Ezéchiel qui s’est déroulée sous nos yeux :
 
« Ossements desséchés, écoutez la parole de l'Eternel ! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à ces os. Voici, Je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez ; Je vous donnerai des nerfs, Je ferai croître sur vous de la chair,
Je vous couvrirai de peau, Je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez.
Et vous saurez que Je suis l'Eternel. » (Ez.37)
 
Ces « ossements », nous ne les connaissons que trop, au travers d’images de fosses non comblées de cadavres à Auschwitz, Dachau ou Mauthausen... Et D.ieu a fait, que de ces os sortent un peuple en marche, une armée, une nation, l’Esprit veillant sur elle. C’est un événement sans pareil - une poignée de Juifs asseyant l’autorité d’un gouvernement juif, battant au passage des armées arabes 20 fois plus nombreuses et mieux armées, et devenant l’une des plus belles démocraties de notre temps. L’événement est couronné : 3.000 ans après le roi David, Jérusalem devient à nouveau capitale d’Israël !  Le passage « de l’étoile jaune à l’étoile bleue » est véritablement le passage de l’infamie à la reconnaissance, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie. Cette « étoile bleue » est le beau symbole d’Israël ; c’est l’Etoile de David – une lumière pour l’humanité…
 
« Tu te lèves, tu as pitié de Sion ; car le temps d'avoir pitié d'elle, le temps fixé est arrivé à son terme…. Cela est écrit pour la génération dernière, et le peuple qui sera créé louera l'Eternel ! »  (Ps.102 :14-19) 
                                                                                                    Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                    le 6 mais 05

[1] L’expression a été utilisée sur les ondes de Judaïque FM à propos de la comédie musicale « le sel et le miel ».
[2] Texte de Benjamin Fondane.

 
Israël, je t’aime !
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 19 avril 2005
"Israël, je t'aime !"
C’était la grande fête dimanche à Paris, Porte de Versailles, au salon d’exposition « Israël, je t’aime » ! Plus de 25.000 entrées, ce n’est pas rien. Pour ceux qui sont restés jusqu’au soir, c’était « la folie », puisque les organisateurs ont réussi à faire venir, outre des artistes de renom mais habituels, tels Shirel, Rika Zaraï (merci pour sa foi et son dynamisme), la troupe du Sel et le Miel, la troupe d’Adama (nous avons pu nous-mêmes participer avec joie à l’apprentissage de danses d’Israël avec eux et danser Rabbi Jacob !), Boaz Sharabi, un chanteur israélien, et d’autres encore, mais surtout et ce fut le clou de la soirée, Gloria Gaynor, connue mondialement pour sa chanson « I will survive ». N’est-ce pas un thème à propos, lorsqu’on sait tous les risques que prend actuellement Israël en se désengageant de Gaza ? Merci aussi à cette grande dame d’avoir chanté « Baruch HaChem Adonaï ! » - « Béni soit le nom de D.ieu (d’Israël) ! ». Merci aux organisateurs d’avoir permis ce grand rassemblement en faveur d’Israël, qui donne aux Juifs de France et aux amis d’Israël de se mobiliser pour encourager ce pays tant décrié, sur qui le monde fait tant pression pour la paix au Moyen-Orient.
Comme le souligne le grand rabbin Sitruk, on a déjà du mal à localiser Israël sur la mappemonde, et lorsqu’on met le doigt dessus, on déborde sur ses voisins immédiats, tant le pays est petit. Mais le monde veut encore le rétrécir, en l’obligeant même à résoudre l’équation palestinienne que le monde arabe, de par ses richesses faramineuses et son espace à revendre, aurait pu résoudre depuis longtemps. Mais, voilà, le vrai problème est là, ce sont ces pays, pour la plupart islamiques, et riches de l’or noir, qui imposent leur diktat et leur haine pour Israël. L’Islam ne peut, au sein même de leur empire, supporter un pays qui prône l’égalité de l’homme et de la femme et le vrai respect de la vie, supporter une vraie démocratie, florissante de surcroît, et surtout un peuple qui professe la foi pour un vrai D.ieu juste et miséricordieux qui a toujours prouvé à Israël Sa fidélité en le gardant dans tous les combats.
 
Je suis chrétien et je bénis Israël
Comme à chacun de ces RDV en faveur d’Israël, des chrétiens sont là pour témoigner de leur attachement au peuple choisi, et particulièrement là des organisations chrétiennes évangéliques. Nous sommes nous-mêmes venus avec nos badges : « Je suis chrétien et je bénis Israël » écrit entre les deux bandes du drapeau de l’Etat hébreu et sur l’emblème de la Menorah. Bon nombre de personnes nous ont questionnés sur notre présence, jusque dans l’ascenseur. Je mentionne simplement le mail d’un ami que nous avons vu au salon : « Cher Gérald… Nous avons été heureux de vous retrouver même si cela a été trop court. Le ‘petit badge’ et notre témoignage auprès de certaines personnes juives ont profondément touchés les cœurs !  Cela leur paraît incroyable qu' il existe des chrétiens qui aiment vraiment le peuple Juif ! Dehors, avant même d'entrer dans le Salon de l' exposition, en voyant mon badge, deux dames nous ont interpellés et quand elles ont entendu notre amour pour eux leurs yeux se sont remplis de larmes...Et à l'intérieur du Salon, une personne m' a encore serré dans ses bras (comme lors de la dernière exposition sur Israël) tant elle a été touchée... Nous en sommes très touchés aussi. Quand je pense à tout le mal que la "chrétienté" a fait au peuple juif..."[…].
 
Pessa’h saméa’h !
Il paraît que l’on dit Pessa’h cachère, plutôt que Pessa’h saméa’h. Je trouve comme le dit le rav Aviner[1] qu’il est important de fêter Pessa’h dans la joie. Pessa’h n’est-il pas  le souvenir du «&n bsp;passage » du monde de l’esclavage au monde libre, et d’autre part le rappel de la fidélité de D.ieu à l’égard de Son peuple, l’ayant en ce temps-là préservé de la mort des premiers-nés par le sang d’un agneau sur les linteaux ?… Je souhaite donc Pessa’h saméa’h à tous les Juifs de France et particulièrement aux Juifs en Israël qui ont besoin du ‘Heçed de D.ieu, en ce temps où certains sont acculés à être déracinés de leur terre qu’ils ont fait fructifier dans l’amour et la sueur. D.ieu a Son plan et je prie qu’Il permette la paix sans pour cela laisser la terre être bradée, une terre qu’Il a donné en héritage à Israël. D’autre part, comme l’a affirmé Avi Pazner durant cette journée « Israël, je t’aime », je souhaite et proclame que Jérusalem demeure la capitale d’Israël, et qu’il n’y a à ce sujet aucun compromis à faire. 
                                                                                                    Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                    le 19 avril 05
 
[1] “Pessa’h dans la joie” – Rav Chlomo Aviner - Jerusalem Post n°737



 
Devoir de mémoire et devoir de paix
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                          le 21 mars 2005
Devoir de mémoire et devoir de paix
Ces jours derniers, Israël a vu la visite de plusieurs chefs d’Etat, et le Premier Ministre français J.Pierre Raffarin ! Ils sont venus inaugurer à Jérusalem le nouveau Yad Vashem - Mémorial de la Shoah, agrandi et enrichi notamment de reconstitutions comme celle d’une rue du ghetto de Varsovie. L’année 2005 est bien l’année de la mémoire, comme soixantième « anniversaire » du plus grand massacre de l’Histoire jamais perpétré – un génocide pensé, prémédité et exécuté de manière machiavélique par des hommes issus d’une nation moderne, cultivée et chrétienne. Auschwitz, c’est le symbole sinistre de ces innombrables camps de travail et d’extermination disséminés dans le grand Reich – géographiquement, un peu notre Europe actuelle. Sinistre mémoire qui nous perturbe encore… 
 
Une occasion ratée pour Mahmoud Abbas…
Chacun connaît maintenant quel était l’objectif suprême du régime nazi – celui de rendre « judenrein » le monde, purifier de la « race des Juifs » le IIIe Reich – il devait durer mille ans ! Aujourd’hui, l’Allemagne a fait amende honorable et s’est rachetée, même si l’on doit dire que rien ne peut réparer un tel crime. De même, chaque pays a pu et su demander pardon à Israël, quoique tardivement pour certains, et la plupart des chefs d’Etat se sont trouvés à Auschwitz pour la commémoration de la Shoah. Ainsi tous les acteurs ayant contribué de près ou de loin à l’exécution du génocide juif se sont associés à cette commémoration, tous… sauf les nations arabes.
Aucun chef d’Etat arabe n’était présent à Auschwitz ! Et pourtant, c’eût été un moment historique d’y voir l’Egypte et la Jordanie par exemple mais particulièrement Mahmoud Abbas, l’homme en qui le monde fonde tant d’espoir pour la fin du conflit israélo-palestinien ! Il ne faut pas oublier que les Palestiniens sous la direction du Grand Mufti de Jérusalem – Haj Amin al-Husseini, grand ami d’Adolphe Hitler et collaborateur actif au régime nazi – ont été partisans d’une Palestine judenrein. Arafat, digne successeur de son grand-père, a tenté lui aussi toute sa vie, avec l’aide de l’OLP-l’organisation terroriste la plus riche du monde, de rayer Israël de la carte [1]. Or nous sommes, nous dit-on, dans une nouvelle ère, celle de l’après-Arafat. Il aurait été tellement bien de marquer le changement d’état d’esprit du futur gouvernement palestinien et montrer la détermination du nouveau responsable à vouloir la réconciliation avec le peuple juif ! Mahmoud Abbas a raté là une belle occasion de demander officiellement pardon pour la participation des Palestiniens à « l’Holocauste » et aussi pour la haine des Juifs inculquée (ou inoculée) aujourd’hui chez ses concitoyens ; il aurait prouvé au monde entier son désir d’être un véritable instrument de paix.
 
Au lieu de cela, c’est Israël qui doit faire la paix –  Israël doit se désengager de Gaza en déracinant des milliers de Juifs, et il doit « rendre » d’autres villes ; Israël doit libérer 7.000 prisonniers palestiniens ayant du sang sur les mains, tandis que sont rétablies les exécutions publiques en Cisjordanie pour de prétendus collaborateurs ; Israël doit rendre son territoire vulnérable à n’importe quelle attaque et doit même partager sa capitale. De quelle autre nation le monde a-il exigé cela ?… Israël a le devoir de mémoire, et on lui charge le devoir de la paix. Si cette dernière échoue, Israël sera montré du doigt et déclaré responsable, et l’Histoire recommencera, rendant le peuple juif à nouveau coupable.
 
Aujourd’hui, les monts de Moab sont dans le brouillard. C’est de là, du mont Nébo « vis à vis de Jéricho », que l’Eternel parla à Mo ïse et dit : « Regarde le pays de Canaan, que je donne en propriété (héritage) aux enfants d’Israël… »  (Deut.32 :49). Devant notre terrasse, sous nos yeux, le nouveau Consulat américain se construit. Des ouvriers arabes interrompent leur travail, s’agenouillant pour faire la prière, tournant le dos à Jérusalem (!) ; de loin, on entend les muezzins. Dans quel pays musulman voit-on une telle liberté de religion ?…
                                                                                               Pasteur Gérald Fruhinsholz,
                                                                                               le 21 mars 05

[1] Pour résumer, la dernière Intifada a duré 52 mois. Elle a coûté la vie à 1.050 hommes, femmes et enfants israéliens, en blessant 7.000 autres. 400 roquettes ont touché le pays et plus de 22.400 attaques terroristes ont été organisées jusqu’à juillet 2004. En 2004, 365 terroristes palestiniens ont été arrêtés avant qu’ils ne puissent exécuter leur action kamikaze et 46 attaques ont pu être empêchées à la dernière minute. (Statistiques publiées par le shabak – le service secret intérieur)

 
Sous la pluie d’Israël
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                          le 9 mars 2005
 La Mer morte et les monts de Moab
Sous la pluie d'Israël
De notre terrasse inondée à Jérusalem (Quartier Arnona), nous ne voyons plus la Mer morte, ni même la colline d’en face. « Mah mezeg ha’avir hayom ba’arets ? - Yored gueshem » – Quel temps fait-il aujourd’hui en Israël ? – Il pleut. ». Alors que le soleil est omniprésent au Moyen-Orient, voir la pluie tomber est une bénédiction. C’est un doux bruit sur les toits, et même si cela perturbe les ‘tayarîm’ - les touristes, la pluie est toujours la bienvenue. Il faut dire qu’Israël fait tout pour l’attirer, notamment en plantant des forêts, en irriguant les sols (avec un système d’irrigation unique au monde) et en faisant du désert des vergers. Israël « mérite » ainsi d’être le véritable et légitime propriétaire de « la terre où coulent le lait et le miel », 1) parce que la Bible le dit, 2) parce qu’il l’a acquise légalement aux yeux des nations, 3) parce qu’il l’a abreuvée de son sang par les guerres qui lui ont été infligées, 4) parce qu’il la chérit et la fait reverdir. Paul Claudel disait : « La terre appartient à ceux qui la cultive et la fait fructifier » ; d’autre part, les lois de l’Empire Ottoman stipulaient que « celui qui s’installe dans les dunes, les transforme en cultures et y construit des villes, s’approprie la terre ». C’est bien le cas de Tel-Aviv, où il fait bon vivre. C’est le cas de toutes les villes qu’Israël a recréées faisant de ce pays, un pays de miracles, confirmant s’il le fallait qu’Israël demeure le peuple de D.ieu, peuple unique par excellence, même si les Israéliens se passeraient bien de ce qualificatif. Israël est de toute façon une bénédiction pour l’humanité pour de nombreuses raisons. Cependant, les Etats arabes en ont décidé autrement puisqu’à leurs yeux, Israël est « une écharde dans le cœur de l’Islam » qu’il faut extirper par tous les moyens, les plus violents si nécessaire.
 
La menace permanente
Malgré la nouvelle ère, celle de « l’après-Arafat » - Arafat, l’homme du prix Nobel qui a inventé la forme la plus perverse du terrorisme – ‘l’homme-bombe’ – malgré les promesses de paix d’un Mahmoud Abbas soit-disant bienveillant, chaque jour en Israël sont déjouées des tentatives d’attentats. Il est conseillé aux critiques qui ne comprennent pas les mesures de sécurité drastiques qu’Israël doit maintenir, aujourd’hui où l’on parle de paix, de faire l’expérience par exemple de prendre le bus tous les jours. Nous le faisons nous-mêmes à Jérusalem, parce c’est un moyen de transport rationnel et bon marché. Ainsi, quand la tension monte, et en apprenant qu’il est possible qu’un terroriste se promène dans la ville, on ne peut s’empêcher de détailler toute personne qui monte dans le bus. On connaît tous ce qu’est un autobus explosé – Israël en avait même exposé un à Bruxelles devant la fameuse Cour de justice qui se permet de juger Israël. Lorsque l’on voit la carcasse disloquée du bus, on peut deviner ce qu’on vécu les passagers. Aucun pays au monde n’a traversé ce que vit Israël, sous la menace permanente de meurtriers fanatiques se faisant exploser au milieu de civils, de femmes et d’enfants. Tout cela soit-disant pour forcer Israël à faire la paix, alors que celle-ci, maintes fois proposée à des conditions avantageuses, a toujours été refusée. Si jamais la Palestine voit le jour, ce ne sera pas à Israël d’être accusée d’avoir divisé la terre, ce sera aux nations, qui auront tout fait pour cela. La Bible dit bien : « Je rassemblerai toutes les nations… et J’entrerai en jugement avec elles, au sujet de mon peuple, d’Israël, mon héritage… et au sujet de mon pays qu’elles se sont partagé (ou ont divisé) » (Joël 3 :2).
 
Le cauchemar continue, mais la pluie est proche
Le 25 février dernier donc, le fragile espoir de paix a été séri eusement ébranlé, un Palestinien s’étant fait exploser à Tel-Aviv lors d’une soirée d’anniversaire, faisant 5 morts et 50 blessés. Que chacun sache et surtout ceux qui proclament qu’Israël est « une menace » pour le monde, qu’un attentat est toujours un traumatisme national, et que 4 ans d’Intifada, c’est 4 ans d’une guerre terrible et éprouvante qu’aucun pays ne supporterait sans broncher, avec en prime les reproches de l’opinion internationale. Il est important aussi que l’on mette un nom sur les victimes (sans compter les blessés) de ce dernier attentat : - Itzhak Bouzaglo, 40 ans, père de famille actif dans un moshav de Galilée (il avait survécu à un attentat précédent) - Yaël Auerbach, fille de croyants messianiques qui devait se marier dans 3 semaines ; son fiancé fait partie des blessés - Arieh Nagar, 37 ans, charpentier, et Rouven, chauffeur, 30 ans - Odelia Hubara, 26 ans, une jeune fille ayant succombé à ses blessures. Le Palestinien qui s’est « suicidé », l’a fait parce qu’on lui a dit qu’être un « shahid », c’est l’assurance du paradis et la promesse de 72 vierges ( !), et c’est aussi beaucoup d’argent pour le reste de la famille ; finalement, il est aussi une victime de ce conflit sans fin. Il faut savoir que ces assassinats, aussi répugnants et pervers soient-ils, ne sont pas condamnés par l’ONU comme des crimes de guerre, ou par les ONG comme atteintes aux droits de l’homme. Le ‘Hamas et le ‘Hezbollah, vrais responsables de ces meurtres, ne sont toujours pas considérés comme des organisations terroristes…
 
La pluie continue de tomber à Jérusalem et je ne peux m’empêcher de penser au prophète Joël qui prédisait : « Enfants de Sion, soyez dans l’allégresse et réjouissez-vous en l’Eternel votre D.ieu ! Car, Il vous donnera la pluie en son temps ; Il vous enverra la pluie du printemps et la pluie de l’arrière saison… et mon peuple ne sera plus dans l’opprobre, et vous saurez que Je suis au milieu d’Israël. » (Joël 2 :23-27). Voilà des promesses sûres et vraies. Prions-les !
                                                                                               Pasteur Gérald Fruhinsholz,
                                                                                               le 9 mars 05
 
Sous le soleil d'Israël
Pasteur Gérald Fruhinsholz 
                                                                                                   le 22 février 2005
Sous le soleil d’Israël
 Arrivés en Israël pour un mois, nous bénéficions avec délectation du temps ensoleillé et encore frais, avec vue sur les monts de Judée et un émouvant aperçu du Yam haMelah, à hauteur de Qumran –  fameux lieu des découvertes des rouleaux et notamment celui d’Esaïe exposé au Musée du Livre à Jérusalem. Rien que la connaissance de cette découverte faite en 1947 par un jeune bédouin doit nous faire prendre conscience, qu’en Israël, rien n’est dû au hasard. Ces manuscrits hébreux rédigés autour du 2ème siècle avant JC sont en effet bien antérieurs aux textes bibliques de référence du Moyen Âge, rédigés vers l’an 1000 de notre ère. ‘Qumran’ est l’une des plus exaltantes découvertes archéologiques de tous les temps. Elle prouve au monde entier et à tous les anti-D.ieu que la Bible est vraie et sans erreur à un iota près ou plus justement à un yod près.  Il fallait d’autre part que cette découverte ait lieu au moment même où les Juifs – peuple du Livre – réintégraient leur patrie et revenaient « à la maison ». Pas de coïncidence : c’est comme si la Torah était redonnée à Moïse, pour réaffirmer qu’Erets-Israël est toujours la terre du D.ieu d’Avraham, d’Yts’haq et de Yaakov, et que la foi en Lui demeure le seul fondement et la seule garantie de son existence.
 
L’avenir d’Israël et des Palestiniens aujourd’hui
Le courrier d’un lecteur[1] dans le Jérusalem Post résume bien la situation, mettant bien le problème à plat :
[…] Le monde entier espère que des négociations vont s’ouvrir rapidement entre Israéliens et Palestiniens. Dans ces négociations, la question des lieux saints sera sans doute la plus importante des quatre sujets fondamentaux qui sont à traiter : la sécurité, les ‘territoires’, le ‘droit au retour’ des Palestiniens, la souveraineté sur Jérusalem-Est et donc sur les lieux saints.
- La sécurité : elle tient essentiellement à l’arrêt du terrorisme, la démilitarisation du futur Etat palestinien et à des traités de paix avec les Etats musulmans les plus belliqueux, notamment la Syrie et l’Iran.
- Les ‘territoires’ : le futur Etat palestinien, si l’on s’en tient aux Accords de Camp David et aux paramètres de Clinton, correspondraient approximativement à Gaza et à environ 90% de la Judée-Samarie historique, avec une compensation territoriale en Israël pour les 10% « manquants ». On voit bien aujourd’hui, au travers du désengagement prévu à Gaza, que ces deux sujets sont déjà extrêmement délicats. Toutefois, ils sont sans commune mesure avec les deux autres qui relèvent de la symbolique.
- Le ‘droit au retour’ des Palestiniens : tel qu’il est revendiqué aujourd’hui, i.e. sur l’Etat d’Israël et l’Etat palestinien futur, ce serait à terme la ‘domination démographique’ d’une majorité musulmane sur une minorité juive en Israël et la fin d’un Etat à ‘caractère juif’.
Bien entendu, c’est inacceptable pour Israël et il semble que de nombreux Palestiniens l’aient compris. Ils exigent en fait un droit au retour qu’ils qualifient de « limité », i.e. qu’il serait peu exercé – 50.000 personnes environ – à condition qu’Israël reconnaisse sa responsabilité dans l’exil des Palestiniens en 1948. Cette exigence de reconnaissance de la responsabilité d’Israël est très dangereuse car elle laisserait entendre qu’Israël est ‘coupable’, s’étant construit sur une injustice. Cette revendication conduirait à terme à la destruction morale d’Israël, seul Etat au monde qui serait né coupable aux yeux des peuples mais aussi à ses propres yeux.
- La souveraineté sur Jérusalem-Est : ce sujet encore plus complexe peut se décomposer en trois niveaux : Jérusalem-Est hors la Vieille Ville, la Vieille Ville et ses quatre quartiers – musulman, arménien, juif et chrétien – le mont du Temple / esplanade des mosquées. A chaque niveau, les difficultés sont nombreuses et nécessiteront de la part des négociateurs, des trésors d’imagination. La principale difficulté réside au 3e niveau. En effet, l’exigence palestinienne de faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat palestinien n’est justifiée que par la présence des mosquées, ‘troisième lieu saint de l’Islam’[2]. Cette question est si ardue que, lors de ‘Camp David’, les négociateurs ont envisagé de placer le mont du Temple et l’esplanade des mosquées sous souveraineté… Divine ! […]
 
Que dit la Bible ?
Selon les Ecritures, Israël est le seul ‘héritier’ de la Terre/Erets – Judée-Samarie comprise, mais il est vrai que la situation n’est pas aussi simple qu’on le souhaiterait. Le Psaume 37:34 dit pourtant ceci : « Espère en l'Eternel, garde Sa voie, et Il t'élèvera pour que tu possèdes le pays. Tu verras les méchants retranchés. J'ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s'étendait comme un arbre verdoyant (ezra’h ra’anan). Il a passé, et voici, il n'est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus. ». On peut comparer « l’arbre verdoyant » au ‘Hamas qui prétend défendre « la juste cause », en voulant supprimer Israël. Le mot ezra’h généralement désigne l’indigène, le natif du pays. Cet arbre, associé au méchant, est bien du pays, mais le verset dit qu’il disparaîtra soudainement. Alléluia ! Prions que cette parole s’accomplisse : que le ‘Hamas et autres organisations terroristes locales n’ont plus beaucoup de temps à vivre et que cet arbre aux multiples branches tombe de lui-même…
                                                                                               Pasteur Gérald Fruhinsholz,
                                                                                               le 22 février 05

[1] Propos de Gérard Veillard, de Marseille – Jérusalem Post (Edition française) n° 729.
[2] L’auteur fait remarquer à juste titre que pour Israël, le mont du Temple est l’unique lieu saint. Le Temple a d’autre part « le bénéfice de l’âge » : il est ancien de 3.000 ans, alors que les mosquées ont été construites il y a 1.300 ans.

 
Auschwitz, 60 ans après...
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                    le 27 janvier 2005
 Auschwitz aujourd'hui
Auschwitz, 60 ans après…
 La commémoration réalisée à Auschwitz le 27 janvier 2005 sera certainement une date marquante et unique aussi sans doute, par la présence aussi grande de chefs d’Etats et d’anciens déportés qui deviennent de moins en moins nombreux.
« Le plus grand cimetière du monde, sans tombes » - « les portes de l’enfer » - « le symbole du plus grand crime de toute l’humanité » - autant d’expressions pour désigner ce qui est innommable et de l’ordre de l’incompréhension. Auschwitz-Birkenau est de fait le camp de concentration dans toute son horreur, le symbole de la plus grande tentative d’extermination de masse jamais mise au point par des hommes pour éliminer d’autres hommes, et notamment des Juifs. Et ceci a pu être pensé et réalisé dans une Europe dite civilisée, une Europe chrétienne.
« Ô terre, ne couvre pas mon sang, et que mes cris prennent librement leur essor »
 
Ces paroles de Job (16 :18) prononcés par un survivant de la Shoah disent bien le souhait des victimes de la barbarie nazie  : « Terre, je perds mon sang, ne le recouvre pas ; que ma protestation soit partout entendue ! ». Que le monde n’oublie pas ! N’est-ce pas là pourtant un vœu pieux, lorsque l’on voit les génocides perpétrés et toutes les barbaries commises depuis ?… L’homme reste homme et quelque soit le degré de civilisation, il est prêt à tuer et à être un meurtrier comme l’a été Caïn. L’orgueil et l’égoïsme de l’homme demeurent, et les plans de D.ieu s’accomplissent, démontrant la vanité de l’homme de vouloir vivre sans Son Créateur.
 
La souffrance du peuple juif, reconnue dans le monde Combien a été émouvant dans ce lieu de mort de voir flotter les drapeaux israéliens et d’écouter le président de l’Etat d’Israël Moshe Katsav parler en hébreu sur les cendres de cette terre qui a vu partir en fumée des hautes cheminées tant de Juifs – enfants du peuple choisi par D.ieu ! « Nous n’étions traités ni comme des hommes, ni comme des sous-hommes », racontait un ancien déporté, nous étions traités comme on traite la vermine… », sans état d’âme. Il fallait éliminer dans la « solution finale » tout ce que haïssait Hitler – les Juifs, la race de Jacob, le peuple élu du D.ieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Les paroles de Moshe Katsav ont été dures envers l’Europe, spectatrice et complice quelquefois : « L’Europe n’a pas su protéger sa population juive ; elle savait… »
Combien a été émouvant et surréaliste dans ce lieu de silence d’entendre le son puissant du shofar, puis le chant clair du ‘Hazan chanter le Kaddish. Cette prière semblait venir des cieux, elle recouvrait en quelque sorte de sa mélodie divine la multitude des âmes et le souvenir de tant de corps meurtris, torturés, disloqués ; elle les libéraient, leur donnaient enfin la paix… « Je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés à cause de la parole de D.ieu » - L’apôtre Jean avaient vu ces âmes. Elles criaient vengeance : « Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger et à tirer vengeance de notre sang ?… ». 
On se souvient de cette image extraordinaire il y a quelques années à Auschwitz, lorsque des F16 de l’armée de Tsahal avaient pu survoler le camp. Les pilotes israéliens étaient des petits-enfants d’anciens déportés juifs, et ces hommes représentaient la renaissance de l’Israël redevenu fort. C’était une image forte et un accomplissement de la parole d’Ezéchiel : « Prophétise, fils de l’homme et dis à l’esprit : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts et qu’ils revivent ! Et l’esprit entra en eux et ils reprirent vie et ils se tinrent sur leurs pieds : c’était une armée nombreuse, très nombreuse ! » (Ez.37  :10).
 
Israël, « la plus grande menace dans le monde »
Aujourd’hui, 60 ans après Auschwitz, le monde a du mal à accepter cet Etat fort – Israël. Ce monde est même de dire qu’Israël est « la  plus grave menace dans le monde » ! Comme le dit Ariel Sharon dans son dernier discours, les Juifs auront appris une leçon à Auschwitz : « Ils ne pourront désormais compter que sur eux-mêmes pour se défendre… ». Si le peuple juif n’avait pas été fort durant les siècles passés dans sa foi et dans sa détermination à survivre malgré les innombrables persécutions, il y a longtemps qu’il ne serait plus.
 
« Les Juifs, Sire ! », telle a été la réponse d’un soldat à l’empereur qui demandait la preuve de l’existence de Dieu. Le monde n’a pas fini d’être confronté à ce peuple si différent, à part, qadosh, qui attire tellement la haine des hommes mais qui, selon les Ecritures représente « la prunelle de l’œil de D.ieu »… N’est-ce pas en cela que le peuple juif est véritablement le témoin (oculaire) de l’iniquité dans le monde ?
                                                                                                    Pasteur Gérald Fruhinsholz,
                                                                                                    le 27 janvier 05
 
Mephibochet, un exemple d'amour..
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 22 décembre 04
[...]
Mephibochet, un exemple d’amour
Mepibochet est une oeuvre chrétienne jumelée avec une organisation d’amis juifs en vue d’aider Israël et notamment les enfants défavorisés et/ou handicapés. Tout récemment, nos amis chrétiens[1] présidant Mephiboshet-France eurent à cœur d’aider T’helet, une petite fille israélienne handicapée devant être opérée à Paris en toute urgence. Il fallait réunir suffisamment d’argent pour cela, et à la surprise de tous, 50.000 euros ont pu être collectés, ensemble. « On est en train de voir la gloire de D.ieu ! s’exclamèrent les organisateurs. Que l’Eternel soit béni ! C’est Lui qui agit dans cette unité et cette disposition de cœur qui caractérisent les artisans de la paix…
 
                                            A tous nos amis chrétiens, en France et en Israël, un bon Noël !
                                 et un grand shalom fraternel à tous nos amis juifs en cette fin d’année,
                                                                                                                                          G.F. 
                                                                                              
[1] Mephibochet-France – Adresse : 30 chemin de Lann ar Waremm, 22560 Pleumeur-Bodou.
Pour en savoir plus, s’adresser à : Jean-Daniel & Marie France Riche (tél. 0296-47-28-23). Le premier projet de Mephibochet-France a été d’aider « Sch’ma », une association israélienne de sourds et malentendants, et il y a le projet permanent de l’association des « Rendez-vous du cœur », qui s’occupe d’enfants déshérités de Jérusalem.
16.000 euros ont déjà été collectés par les chrétiens de France jusque là pour aider ces enfants en Israël.



 
Ba'Hanoukkat 'Homat Yerushalaïm
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 3 décembre 04
'Hanoukkah est une merveilleuse fête qui parle de lumière et de purification. C'est l'histoire extraordinaire de Juda Maccabée et de ses frères, qui ont su rendre à leur peuple honneur et dignité, avec le Chandelier à nouveau illuminé et le Temple de nouveau purifié. C'est en fait le symbole de la vie redonnée à Israël.

Il est une autre 'Hanoukkah, celle des murailles de Jérusalem du temps de Néhémie, en 445 avant JC. Après le retour de l'exil, suite à la première destruction du Temple, le peuple juif dut à la fois reconstruire le temple et remettre en état les murailles de Jérusalem. Le sacrificateur Esdras fut celui qui motiva le peuple pour rebâtir le Temple. Il fallut Néhémie, l'échanson du roi de Perse, pour sécuriser la ville de David contre les ennemis de l'époque qui ressemblaient fort à ceux d'aujourd'hui. Selon ces derniers - Sanballat le Horonite, Tobija l'Ammonite et Gueshem l'Arabe - les Juifs n'avaient " ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem " ! Sans être un guerrier, Néhémie avait l'énergie d'un Sharon. Il mit tout le monde au travail, les équipant d'une truelle et d'une épée dans l'autre main, et malgré les moqueries et les intimidations, acheva la reconstruction des murailles. L'opposition ne se fit pas attendre :

" Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdodiens, furent très irrités en voyant que la réparation des murs avançait et que les brèches commençaient à se fermer.
Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Nous priâmes notre D.ieu, et nous établîmes une garde nuit et jour pour nous défendre contre leurs attaques... " (Néh.4 :7)

L'histoire semble se répéter 2.500 ans plus tard ! Les ennemis ont la même haine et la même mauvaise foi. Il y a le même besoin d'une " muraille " de protection pour sécuriser le pays. La réponse de Néhémie face à ses détracteurs est pleine de courage : " Ne les craignez pas ! Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons ! ". Il est une réponse en tous cas qui sera la même aujourd'hui encore. Elle est celle de D.ieu, comme du temps de Néhémie, concernant les projets des ennemis d'Israël : " D.ieu anéantit leur projet ! " (Néh.4 :15)

La joie de l'Eternel est votre force...
Alors que du temps de Néhémie, il n'y avait que quelques 42.000 Juifs revenus de l'exil en Israël (plus 7.337 étrangers [1]  - serviteurs et servantes), on en compte aujourd'hui 100 fois plus. La situation est évidemment plus complexe, mais combien semblable ! Une chose demeure : le D.ieu d'Israël - en Lui sont l'espérance et la joie d'Israël - le peuple de Néhémie y a puisé sa force. 'Hadvah Adonaï hi' Ma'ozkhem - " La joie de l'Eternel est votre force " (Neh.8 :10).
Il y eut à l'occasion de cette 'Hanoukkah une grande célébration : Néhémie proposa que le peuple se divise en deux troupes - l'une emmenée par Esdras, l'autre avec Néhémie. Ils montèrent sur les murailles de Jérusalem et les deux troupes firent le tour de la ville chacune dans un sens opposé, pour se rejoindre finalement au Temple. Tous les chefs, les sacrificateurs et les lévites étaient présents et tous d'un même cœur chantaient les louanges de l'Eternel sous la baguette du chef des chantres. Il y eut de nombreux sacrifices et "l'on se livra aux réjouissances, car D.ieu avait donné au peuple un grand sujet de joie " (Néh.12 :43).

Je prie que le temps de 'Hanoukkah redonne à l'Israël d'aujourd'hui la joie et l'espérance nécessaires. Le D.ieu d'Israël ne change pas ; de même, " Il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël " (Ps.121).

'Hag samea'h 'Hanoukkah aux amis juifs de France et d'Israël.
 
[1] Voir Néhémie 7 :67
 
Quand tout vient à la lumière… ou la fin d’un triste « héros »
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 11 novembre 04

 

La Bible dit : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu ». Il est intéressant de voir à présent que le monde ouvre les yeux sur la personne de Yasser Arafat ! Depuis 40 ans, cet homme trompe son peuple et aujourd’hui, par la divulgation médiatique de l’énorme « trésor » personnel, le monde s’aperçoit que finalement cet homme n’est pas si désintéressé et si grand que cela. Il n’est plus le héros, le Raïs dont il voulait fièrement se donner l’image – son  fameux keffieh sur la tête, un revolver à la ceinture et un rameau d’olivier à la main. En fait, Yasser Arafat volait son peuple, en détournant les millions d’euros alloués par la Communauté Européenne et autres dons des nations, et en les replaçant sur ses comptes personnels. Par cette manne, il pou[1]vait asseoir son pouvoir comme tout bon dictateur et détenir ainsi le contrôle exclusif du robinet financier de l’Autorité Palestinienne.
D’après les chiffres officiels publiés par l’Autorité Palestinienne[2] en 1997, 326 millions $ du budget annuel ont tout simplement disparu. Un rapport établi il y a cinq mois par la Banque mondiale indique aussi que 850 millions $ ont été « récupérés » par Yasser Arafat. En 1993, les Services secrets britanniques ont commandé un rapport sur les source de financement de l’OLP. Les enquêteurs sont parvenus à la conclusion que les principales ressources provenaient de ‘l’extorsion de fonds, des bakchichs, de la contrebande d’armes et de drogues, du blanchiment d’argent et de la fraude’, parvenant à la coquette somme de 14 milliards $… Le raïs était fondamentalement « un gangster politique mais aussi le plus grand illusionniste du 20ème siècle »…[3] 
 
Le travail des médias français pour une vraie désinformation Selon un sondage BVA publié dans plusieurs médias français, 43 % des Français considèrent Arafat comme le héros d’un mouvement de résistance nationale et 27 % le qualifient de chef terroriste. 58 % trouvent la politique étrangère de la France sur le conflit israélo-palestinien équilibrée. 15 % trop favorable aux Palestiniens ; 9 % trop complaisante vis à vis des Israéliens. L’analyse conclut que l’opinion française est franchement pro-palestinienne. 34 % des sondés avouent ouvertement avoir de la sympathie pour la cause palestinienne, alors que 13 % seulement défendent les positions israéliennes. Le sondage précise qu’il y a 4 ans (avant la deuxième Intifada), les Français étaient équitablement partagés. « Aujourd’hui, les Français sont pro-palestiniens non parce qu’ils appréhendent mieux le conflit mais parce que les médias ont bien fait leur travail de désinformation. »
 
Yasser Arafat, un vrai chef terroriste Massacre de Munich en 1972, meurtre de diplomates américains à Khartoum en 1973, massacre d’écoliers à Ma’alot en Israël en 1974, etc… La renommée politique d’Arafat a suivi l’ampleur des atrocités commises (à l’encontre des Israéliens surtout mais aussi des Palestiniens). Il est incroyable que le monde ait accordé un tel prestige à l’homme de corruption et de mensonge qu’était Yasser Arafat. La France lui a toujours accordé son soutien, et plusieurs fois l’a sauvé de la mort, notamment en 1982 à Beyrouth. L’Europe lui a discerné le prix Nobel de la paix alors qu’Arafat a fait échouer toute tentative de négociation pour la paix. Sa prétention qu’il ne cachait pas a toujours été de vouloir anéantir Israël – les deux Intifadas qu’il a préméditées le prouvent ainsi que les attentats-suicides qu’il a promus, encouragés et rémunérés. Comme il l’avait annoncé à un auditoire suédois en 1996, "notre objectif reste l'élimination de l'état d'Israël pour établir un pur état arabe Palestinien. Nous ferons en sorte que la guerre psychologique et l'explosion démographique deviennent in supportables aux Israéliens… nous prendrons tout, y compris Jérusalem!"- Voilà le but de Yasser Arafat, qu’il ne cachait pas.
 
Aujourd’hui, on peut espérer avec la triste fin du « raïs » palestinien et les révélations à son sujet, que le monde ouvre les yeux et que l’on cesse - que les médias cessent - de diaboliser Israël, de ridiculiser Georges Bush et les Américains qui soutiennent Israël, et de couvrir les agissements terroristes des différentes factions palestiniennes. Je rends grâce à D.ieu, au D.ieu d’Israël, que les choses viennent à la lumière et que les hommes voient plus clairs…
 
PS : en ce ce jour « officiel » de la mort de Yasser Arafat, je note le texte du jour - Daniel 5 - qui nous raconte l’histoire de la main de D.ieu sur le mur : « Mené, mené, tekel, upharsim – compté, compté, pesé, divisé » et son explication : « Compté : D.ieu a compté ton règne et y a mis fin ; Pesé : tu as été pesé sur la balance et trouvé léger ; Divisé : ton royaume sera divisé… ». Ces paroles seraient-elles prophétiques pour celui qui a régné sur le peuple palestinien ?

[1] Daniel 2 :22 ; Matthieu 10 :26
[2] Tiré de Arout7, 8 nov 04
[3] Selon l’article de Bret Stephens, membre du Wall Treet Journal. (Editorial du 7 nov 04)





 
La France, terre d'asile... pour dictateurs
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 29 octobre 04
 Yasser Arafat
Etant égyptien, il aurait pu être hospitalisé au Caire. Etant palestinien, il aurait pu se faire soigner de l'autre côté de la frontière en Jordanie, pays à grande majorité palestinienne. Non, " il " - Yasser Arafat - est accueilli en France  en héros. Champion des droits de l'homme, la France encore une fois se fait remarquer en hébergeant un homme qui a beaucoup de sang sur les mains ! Arafat n'a jamais été un interlocuteur de paix pour Israël. Ses discours ont toujours été empreints de haine à l'égard d'Israël - " l'entité sioniste " - qu'il n'a jamais voulu considérer comme un Etat. Cet homme aujourd'hui prêt de mourir a du sang sur les mains, le sang de nombreux Juifs qu'il a fait tuer lors des attentats perpétrés sur son ordre. Les preuves de son implication personnelle ont été clairement révélées par les Israéliens lors de la fouille des bâtiments de son quartier général. Et pourtant, l'Europe et la France en premier n'ont cessé de faire de cet homme le leader incontesté du peuple palestinien. Yasser Arafat, prix Nobel de la paix, a de manière constante appelé au meurtre des Juifs où qu'ils soient. Voici quelques uns de ses conseils  : 

- " Tuez le plus possible de colons juifs ! " 
- " Ne faites pas attention à ce que je dis dans la presse, à la télévision ou dans mes apparitions publiques, ne " considérez que les instructions que vous recevez de ma part par écrit. " 
- " Tuez des colons chaque jour… dans chaque endroit ! " 

La stratégie d'Arafat n'a pas varié malgré les propositions de paix ; son désir a toujours été la destruction d'Israël. A la mort de son chef, le peuple palestinien pourra-t-il bénéficier des milliards de dollars accumulés sur les nombreux comptes en banque de Yasser Arafat ? Cela serait en tous cas la moindre des justices que ce dernier leur doit. D'ici peu de temps peut-être, cet homme se retrouvera devant le Juge suprême. Quelle ne sera pas sa surprise lorsqu'il constatera que ce Juge est aussi le D.ieu d'Israël …
 
Il y a 31 ans, la guerre de Kippour…
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 13 octobre 04
Les commémorations de guerres et d'attentats deviennent de plus en plus nombreuses. Cette semaine, un nom est associé à un nouveau massacre : Taba. Notre 21ème siècle continue sous le signe de la violence, le plus souvent islamique et terroriste, presque toujours lié à Israël, ou aux Etats-Unis qui soutiennent Israël.

Le 6 octobre 1973 est une date terrible pour Israël, parce qu'elle rappelle le moment où, le jour le plus saint du calendrier juif, jour où tous les soldats sont en famille pour célébrer Kippour, l'Egypte et la Syrie attaquaient Israël par surprise. Pas moins de neuf Etats arabes, dont quatre nations étrangères au Moyen-orient [1] , participèrent à cette offensive : l'Irak, la Libye, l'Arabie Saoudite et le Koweit, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc, la Jordanie et le Liban qui prêta son sol pour des bombardements des villages israéliens par les terroristes palestiniens.

L'équivalent de la totalité des forces de l'OTAN stationnées en Europe fut mobilisé aux frontières d'Israël. Sur les hauteurs du Golan, environ 180 tanks israéliens subirent l'attaque de 1.400 chars syriens. Le long du Canal de Suez, moins de 500 défenseurs israéliens furent attaqués par 80.000 égyptiens.
Contraint à la défensive pendant les deux premiers jours de bataille, Israël mobilisa ses réservistes et repoussa les envahisseurs, faisant reculer les combats jusque loin à l'intérieur des lignes syriennes et égyptiennes. Les Etats arabes reçurent des renforts rapides par air et par mer de la part de l'Union Soviétique qui rejeta les efforts américains en faveur d'un cessez-le-feu immédiat. Cela conduisit les Etats-Unis à organiser tardivement un pont aérien vers Israël. Deux semaines plus tard, l'Egypte fut sauvée d'une défaite calamiteuse par le Conseil de Sécurité de l'ONU, qui n'avait pas bougé quand les événements tournaient en faveur des Arabes.
Le 22 octobre, le Conseil de Sécurité adopta la Résolution 338 qui " appelait toutes les parties en présence à un cessez-le-feu immédiat et à l'arrêt de toute opération militaire ". Le vote intervint le jour où les forces israéliennes, ayant pénétré les rangs de la Troisième Armée égyptienne, l'avaient isolée et se trouvaient en position de la détruire.
Malgré le succès incontestable remporté par l'armée de Tsahal sur le terrain, la guerre fut considérée comme un échec militaire et diplomatique. 2688 soldats israéliens avaient été tués  (il y eut également 7.000 blessés) [2] .

Cette guerre aura des répercussions importantes sur Israël, mais aussi sur l'économie mondiale. En Israël, notamment le mythe de l'invulnérabilité de l'armée israélienne tomba, une génération de jeunes héros disparut dans la tourmente et le pays ressortit de cette guerre, véritablement meurtri. Golda Meir et Moshe Dayan sortiront de la vie politique. D'autre part le monde connaîtra suite à ce conflit la première grande crise pétrolière, car, mortifiés par leur défaite, les pays arabes producteurs de pétrole quadruplèrent le prix de pétrole. On sait aujourd'hui de nouveau ce que cela signifie.

Nous avons le privilège d'avoir pour ami à Tel-Aviv un officier qui a vécu toutes les guerres d'Israël et notamment celle de Kippour, et dont le fils continue le combat, maintenant que son père prend un repos bien mérité. Nous connaissons aussi d'autres amis chers dont le fils est traumatisé encore maintenant - il ne vit pas, il survit - pour avoir vécu des choses terribles durant la guerre de Kippour, ayant vu son régiment massacré de manière ignoble par les Syriens …

Malgré les pertes subies par l'Etat hébreu, on peut admirer la grande vaillance des soldats de Tsahal, pour avoir pu contenir un tel déferlement ennemi et arracher une victoire écrasante malgré la disproportion des forces. Je ne peux m'empêcher de penser que D.ieu était encore là avec Israël…
Que le Seigneur bénisse Israël et le garde.
 
[1] Inf ormations tirées de l’excellent ouvrage « Mythes et réalités des conflits du Proche-Orient » de Mitchell G. Bard, éditions raphaël.
[2] Idem, p.98
 
Prions pour Jérusalem !
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 29 septembre 04
 Jérusalem et le Temple
Depuis toujours, D.ieu a voulu 'mettre Son nom' dans une ville, qui est devenue, par la main du roi David, Jérusalem ou plutôt Yerushalaïm. Depuis toujours, cette ville a été voulue capitale d'Israël, parce que le peuple juif est un peuple théophore, un peuple qui 'porte  D.ieu'. Et depuis toujours, il est prédit que cette ville serait " une pierre pesante " pour les nations dans la fin des temps. C'est ce que nous vivons aujourd'hui.
" En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples.
Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris." (Zacharie 12)
 
Jérusalem, une ville glorieuse
Ces belles raisons citées plus haut suffisent à comprendre pourquoi cette ville attire toutes les convoitises religieuses et politiques. Il nous est donc demandé de prier instamment pour Jérusalem et pour la tranquillité dans ses murs : " Demandez la paix de Jérusalem ! " (Ps.122). Selon ce psaume :
1. Yerushalaïm doit rester " une ville bien unie " (v.3), non divisée.
2. C'est " là que monteront toutes les tribus d'Israël ", car D.ieu ramène Son peuple " à la maison ",
3. C'est dans cette ville que seront " les trônes de justice, de jugement " (v.5), pour juger et conduire l'humanité ;
4. Il est dit que ceux qui aiment Jérusalem, seront bénis et prospéreront (v.7),
5. Il est dit aussi qu'il y aura " des frères " - les Juifs - et " des amis " - tous les chrétiens devraient en être… - qui prieront pour Jérusalem, en obéissance aux Ecritures (v.8) ; Malachie 3:16 dit ceci :  " Alors ceux qui craignent l'Eternel se parlèrent l'un à l'autre (d'hommes à amis) ; L'Eternel fut attentif, et il écouta… ". Or, dans le verset 8 du Psaume, D.ieu dit qu'à cause de " ces amis et ces frères " qui prient, Il désire la paix. A nous de prier et de faire Sa volonté !
6. Il y aura bien sûr à Jérusalem " la maison de D.ieu " - le Temple reconstruit - où siègera l'Eternel, le D.ieu d'Israël. (v.9)
7. C'est à Jérusalem, que nous nous réjouissons d'aller… (v.1)
 
Shalu shalom Yerushalaïm

Prier pour la paix de Jérusalem est une absolue nécessité, particulièrement aujourd'hui où l'Intifada fait encore rage. Pourtant, il y a plus que cette paix-sécurité, bien qu'importante, qui est nécessaire pour Israël, c'est aussi un complet (shalom/shelem) rétablissement des choses en faveur du peuple de D.ieu : " Je les rétablirai comme autrefois… On entendra alors dans les rues de Jérusalem les cris de réjouissance et les cris d'allégresse, les chants du fiancé et les chants de la fiancée, la voix de ceux qui disent : Louez l'Eternel des armées, car l'Eternel est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! La voix de ceux qui offrent des sacrifices d'actions de grâces dans la maison de l'Eternel. " (Jérémie 33:11). Voilà la complète paix de Jérusalem : un plein accomplissement des promesses divines.
 
Hag sameah Soukkoth lekoulam,
 
Chanah tovah de Shalom Israël
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 22 septembre 04
" Moi, dit l'Eternel, Je hâterai ces choses… "
Nous voici de retour de Bretagne, où nous avons vu avec plaisir que des chrétiens se réunissent le Shabbat et se positionnent résolument en faveur d'Israël. Comme eux, nous croyons que les temps sont courts, et que le Seigneur est en train de précipiter les événements : " Moi, dit l'Eternel, Je hâterai ces choses en leur temps " (Esaïe 60 :22). Depuis " nine eleven "[1] , le monde est entré dans des temps de plus en plus troublés. Aucune nation n'est épargnée, pas même celles qui, comme la France jusque-là, ont essayé de préserver leurs intérêts en misant sur la " carte du pétrole et de l'Islam ", contre Israël. Les compromis et les lâchetés se retournent tôt ou tard contre leurs auteurs, et comme le dit la Bible : " Celui qui sème le vent (de l'antisémitisme, de l'anti-américanisme…), récolte la tempête " (Osée 8 :7).

Le terrorisme islamiste qui déroule ses tentacules meurtrières sur toute la planète, a un lien direct avec le terrorisme palestinien, qu'on le veuille ou non. Suite au massacre de Beslan, en Ossétie, les journaux français ont titré et affirmé avec véhémence : " Aucune cause, quelle qu'elle soit, ne justifie de tels attentat et une telle barbarie ". Encore une fois, pourquoi nos médias n'emploie-t-il pas les mêmes mots pour parler des attentats en Israël ? La cause palestinienne est-elle justifiable ? Il serait bon alors que l'AFP [2]  transmette aux journaux français les photos-chocs du dernier attentat de Beersheva - des images insoutenables de membres épars dans la rue, de corps déchiquetés, de crânes déchirés…

Un Psaume d'actualité
Je voudrais partager en ce début d'année ce Psaume du jour (Ps.64), qui décrit vraiment la réalité d'aujourd'hui et cependant amène l'espérance en un D.ieu qui contrôle toutes choses et répond aux prières :

" D.ieu, écoute ma plainte ! Préserve ma vie d'un ennemi terrifiant (le kamikaze)
Cache-moi loin du complot, des scélérats qui se concertent, (le Hamas et autres organisations terroristes)

Ils affûtent leur langue comme une épée ; ils ajustent leurs flèches (leurs roquettes),
Pour tirer en cachette sur des hommes intègres. Ils tirent soudain, sans rien craindre (l'ONU ne réagira pas…)
Ils s'encouragent mutuellement, ils pensent à des pièges subtils qu'ils vont tendre (des mines sur le passage des soldats)
Ils disent : "Personne n'y verra rien ! " (merci Seigneur, pour tous les attentats déjoués !)
Ils imaginent des mauvais coups: "Notre plan est bien au point, disent-ils: l'homme n'est jamais à court d'idées."

Mais Dieu tire ses flèches sur eux (Amen !) ; tout à coup les voilà touchés : ils sont pris à leurs propres pièges.
Alors tout le monde hochera la tête en voyant cela.
Chacun sera saisi de crainte et racontera ce que Dieu a fait (en faveur de Son peuple, Israël !)

Le juste, quant à lui, se réjouit en l'Eternel et cherche en Lui son refuge.
Que tous ceux qui ont le cœur droit se glorifient en Lui ! "
- Psaume 64 -

A tous nos amis juifs dans les nations ou en Eretz, à l'Olivier d'Israël sur lequel nous sommes greffés, à tous nos amis chrétiens qui font de Jérusalem " le sujet de leur joie et de leur espérance " (Ps.137), nous disons : " Chanah tovah ! ".
Que cette année nouvelle soit porteuse de bénédictions et de paix, celle qui vient du Sar Shalom (Es.9 :5).

[1] Le 11 sept 2001, suivi en France par le 21 sept 2001 à Toulouse.
[2] AFP – Agence France-Presse
 
L'Islam, une religion de paix ?...
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 3 septembre 04
Le porte-parole du Hamas s'est dit choqué de la prise d'otage en Iraq et a dit faire tout son possible pour aider la France, et ce même porte-parole a justifié avec haine le double attentat de Beerscheva en Israël ! Bilan de cet attentat : 16 morts et près de 100 blessés (équivalent en France : 160 morts et 1000 blessés) ! Des enfants qui rentraient à l'école pour la première fois, des adolescents, atrocement brûlés… tous des civils. Qu'est-ce qui est justifiable ?
Alors que la France toute entière était outrée de la prise d'otages des journalistes français à Bagdad, l'attentat à Beersheva était à peine mentionné sur les ondes. Une horreur chasse l'autre… Curieusement, l'Islam est toujours (ou presque) à l'origine de ces tragédies. Mais les responsables musulmans français, entourant le ministre de l'Intérieur français, ont certifié : " L'Islam, deuxième religion de France, est une religion de paix "…

" La France ne sera pas épargnée "…
Iyad Allaoui, premier ministre irakien : " La France ne sera pas épargnée. Il y aura des attentats à Paris, à Nice, à Cannes... "[1].
Question : Pensez-vous que l'affaire des otages français provoquera un changement de la politique de la France en Irak ?
I. Allaloui : Les Français, ainsi que tous les pays démocratiques, ne peuvent pas se contenter d'adopter une position passive. Les Américains, les Britanniques et les autres nations qui se battent en Irak ne se battent pas seulement pour protéger les Irakiens, ils se battent aussi pour protéger leur propre pays.
Les gouvernements qui décident de rester sur la défensive seront les prochaines cibles des terroristes. Les attentats se produiront à Paris, à Nice, à Cannes ou à San Francisco. Le temps est venu d'agir contre le terrorisme, de la même façon que, jadis, l'Europe a combattu Hitler. Tous les jours, des dizaines de personnes sont tuées en Irak. Elles ne meurent pas parce que nous traversons une crise nationale majeure, mais parce que nous avons décidé de combattre le mal. C'est pourquoi toute la communauté internationale doit nous aider, au plus vite, pour améliorer la sécurité de notre pays.
Un jour, les Etats-Unis ont décidé de débarquer en Normandie, pour éliminer Hitler. Ils ont essuyé de lourdes pertes pour accomplir cet objectif. Il se produit la même chose aujourd'hui. Les peuples doivent prendre leurs responsabilités. La décision d'aider l'Irak était courageuse. Laissez-moi vous dire que les Français, malgré tout le bruit qu'ils font - "Nous ne voulons pas la guerre !" -, auront bientôt à combattre les terroristes.

Commémoration des massacres de 1929 à Hébron
Avec retard, je voudrais rappeler l'anniversaire du 22 Août 1929 [2] . 
" Une cérémonie officielle a été organisée jeudi soir pour la première fois à Hébron, en mémoire des 67 victimes juives massacrées par les Arabes de la ville, en 1929. Plus de 200 personnes, pour la plupart des résidents de Kiriat Arba et de Hébron, ont assisté à ce rassemblement particulièrement poignant. L'un des survivants de ce pogrome, Shlomo Slonim, qui a échappé à la mort il y a 75 ans, dissimulé parmi les cadavres de ses proches, a également pris la parole. Il a notamment déclaré : " Nous sommes jusqu'à aujourd'hui bouleversés par la cruauté et la barbarie des Arabes qui ont perpétré cette tuerie en 1929 ". Il a rappelé que les assassins étaient entrés à l'époque dans toutes les maisons juives de la ville où ils avaient massacré, avec une sauvagerie indescriptible, tous ceux qui s' y trouvaient, qu'ils considéraient encore la veille comme 'leurs frères et leurs amis juifs' et qui ne leur avaient jamais fait aucun mal. Il a ajouté : " Aucun terme humain ne peut permettre de décrire les scènes horribles, absolument intolérables, qui se sont déroulées ce jour là. Les sauvages n'ont même pas épargné les femmes, les enfants et les nourrissons et les ont égorgés de leur main avec des couteaux et des haches ".

C'est d'Hébron que sont partis les terroristes [3] qui se sont fait exploser à Beersheva. Le massacre de 1929 a été un événement sanglant, et il nous parle de la même haine et de la même barbarie que l'on connaît aujourd'hui. Cette haine et cette barbarie procèdent de l'Islam et aucun argument, si ce n'est celui de la force, ne peut lui être opposé. En tous cas, en rapport à ce double attentat de Beersheva, il nous est prouvé une fois encore que la barrière de sécurité est malheureusement nécessaire dans les temps actuels.
" On entend des cris à Rama (à Hébron et à Beersheva) ; des lamentations, des larmes amères ;
Rachel pleure ses enfants… " (Jér.31 :15)

[1] Cet entretien a été accordé, dimanche 29 août, au Monde, au Washington Post, au Sunday Times…
[2] Tiré de Arouts 7.
[3] ...apparemment armé et soutenus par la Syrie.
 
Israël - la Médaille d'or qui en cache d'autres
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 28 août 04
Kol HaKavod - Bravo, Gal !
Je me souviens des petites voiles blanches filer sur les vagues près de la centrale de Hadera. C'est dans un petit village, près de Hadera qu'est né le véliplanchiste Gal Friedman (son prénom signifie vague), médaillé d'or israélien .
On a bien parlé des représentations afghanes et iraquiennes aux Jeux Olympiques, qui d'ailleurs, grâce aux Etats-Unis, peuvent maintenant se considérer comme des pays libres. On a applaudi au passage de la représentation palestinienne -existe-t-il donc un Etat palestinien ?… - mais nos journaux télévisés n'ont pas vraiment fait cas de la première médaille d'or d'Israël obtenue depuis la création de l'Etat d'Israël. C'est quand même un événement ! Surtout quand on se rappelle qu'aux Jeux de 1972, onze athlètes israéliens avaient été froidement assassinés.
 
La 1001ème victime israélienne de l'Intifada
1000 morts en 4 ans d'Intifada, c'est un triste record pour Israël, ceci dans l'indifférence des nations. Ce nombre est plus important que celui des victimes provoqué par la guerre des Six Jours. En France, cela ferait quelques 10.000 personnes sans compter les innombrables blessés et handicapés. Cela n'empêche pas l'Europe, dont la France, de condamner Israël pour avoir érigé une barrière de protection…
 
Un terroriste et un important arsenal d'armes cachés dans l'Hôpital de la Croix de Malte
Le Journal Yédiyote a'haronote a diffusé l'information : l'armée d'Israël a mené une opération envers l'Hôpital et la maternité de La Sainte Famille de l'Ordre de Malte tenu par les religieux chrétiens et qui est sous l'autorité et le financement du gouvernement français à Bethlehem. Tsahal y a trouvé la plus grande quantité d'armes jamais découverte depuis longtemps et  servant aux terroristes  (kalachnikovs, M16, munitions pour attentats). Tsahal y a aussi capturé des terroristes hébergés dont Adnane Abiate, le chef des terroristes Tanzim de Bethlehem, responsable de l'assassinat de 8 Israéliens dont 4 soldats. Il n'a pas hésité à se réfugier dans une maternité de Bethlehem. Il a pour cela bénéficié de la complicité du personnel  médical qui était au courant de sa présence.
N'est-ce pas cela, la vérité que la France devrait faire condamner à l'ONU et en Europe, ainsi que les nombreux cas de transport de terroristes et d'armes par les ambulances, et par celles de l'ONU ?
 
Une chercheuse israélienne découvre le gène responsable des cancers

Le docteur Yardena Samuels, une chercheuse israélienne, a réussi à identifier le gène mutant responsable de la formation du cancer. Sur la base de cette découverte, de nouveaux médicaments pouvant être utilisés pour lutter contre les cancers de l'intestin, de l'estomac et du cerveau pourront, à l'avenir, être mis au point.
 
Ainsi, en plus de la médaille d'or de Gal Friedman, on peut ajouter à Israël celles du courage et de la ténacité dans son isolement face à l'inimitié des nations, et celle de l'innovation et de la recherche pour le bien de l'humanité. En cette veille de la rentrée et de Rosh HaChanah (16/09/04) pour le peuple juif dans le monde, je veux proclamer sur Israël en tant que croyant, la prière de son D.ieu :
 
" Que l'Eternel te bénisse et te garde !
Que l'Eternel fasse luire Sa face sur toi et qu'Il t'accorde Sa grâce ;
Que l'Eternel tourne Sa face vers toi et qu'Il te donne la paix ! " (Nombres 6 :24-26)


 
La rafle du Vel' d'Hiv' [1] - l'Opération Vent Printanier
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 19 février 04
 Pétain et Hitler
" Ce 16 juillet 1942, à Paris, 27.388 personnes se trouvaient en danger de mort…

" Ouvrez, police ! " Il était 4 heures du matin, l'Opération Vent printanier venait de commencer.
A Bordeaux, à Tours, à Dijon, à Rennes, à Nantes, à Saint-Malo, dans dix, vingt autres villes françaises occupées par les Allemands, des individus de tous âges et de tous sexes, dont les noms mêmes - contenus dans les fichiers allemands et français - des Juifs étrangers de dix sept nationalités différentes, qui avaient cherché asile et refuge en France, tombèrent aux mains de leurs ennemis.

" A Paris, le piège s'était refermé. Sous le ciel encore obscurci d'été, l'armada de véhicules, avec des visages effarés d'enfants collés aux vitres, déversait, de dix minutes en dix minutes, ses cargaisons humaines devant les hautes portes de l'énorme construction de fer et de béton, près de la Seine - le Vélodrome d'Hiver, le Vel' d'Hiv'.
" En quelques heures tous avaient été parqués. Ils devaient être des milliers - d'enfants criant, de femmes gémissant et sanglotant, d'hommes jeunes ou vieux, hagards et refusant encore l'évidence. Mais d'autres, parvenus au terme de leur voyage au bout de la nuit, restaient prostrés, et les plus jeunes hommes surtout, encore pleins de sève et de force, serraient les poings de révolte, accablés d'impuissance et gonflés de rage. Ca et là, submergés par le flot humain, des nouveau-nés hurlaient de terreur, de soif et de faim.

" 4051 enfants et adolescents de moins de 16 ans passeront les portes d'Auschwitz ; il n'y aura aucun survivant. "

L'exception française
Cette année, nous sommes allés au cimetière de Puteaux - un très beau cimetière, sous les tours de la défense - pour nous associer à la commémoration de la Rafle du Vel' d'Hiv' en juillet 42. Présidaient cette cérémonie, le Grand-rabbin de Neuilly, le Préfet Michel Delpuech, Joël Mergui, président des communautés juives des Hauts-de-Seine, un Sénateur, un député-maire et d'autres personnalités. Très belle cérémonie, émouvante avec les témoignages donnés par les enfants et les gerbes déposées correspondant à chaque localité qui vit ces jours-là disparaître des hommes, femmes et enfants, arrêtés sur ordre de l'Etat français simplement parce qu'ils étaient juifs.
Soixante deux ans après cette tragédie, nous constatons que la guérison n'est pas encore cicatrisée dans notre pays. Le sera-t-elle un jour ? Il est vrai que la France est le seul pays à avoir livré des enfants juifs - " tous ceux au-dessous de 16 ans " - par zèle. Plus de 4.000 enfants. C'est une tache difficile à faire disparaître. Il semble que notre pays se plaise à l'exception, à vouloir faire mieux que les autres. L'exception équivaut peut-être alors au paradoxe : en France, nous avons établi les " droits de l'homme ", en coupant la tête du roi et nous avons accueilli et protégé sur notre sol nombre de dictateurs ; nous nous sommes distingués dans l'opposition contre la guerre en Irak, et persistons dans l'anti-américanisme ; nous continuons à mener une politique anti-Israël, jusqu'à nous ingérer dans ses affaires en visitant le chef de l'OLP, un homme corrompu et aux mains tâchées de sang ; nous menons dans notre pays une action contre l'antisémitisme, et nous laissons libres les coupables… La France ne ferait-elle pas une distinction entre l'antisémitisme et l'antisionisme ?…

En France, " les murs se resserrent "…
On connaît les paroles du pasteur Martin Luther King [2]  :  "...Tu déclares, mon ami, que tu ne hais pas les Juifs, que tu es seulement antisioniste. A cela je dis, que la vérité retentit du haut des montagnes, que ses échos résonnent dans les vallées vertes de la terre de Dieu : Quand des gens critiquent le sionisme, ils pensent Juifs, et ceci est la vérité même de Dieu. ".
Je crains que les cérémonies et les grands discours ne suffisent pas pour apporter la paix dans les cœurs, si d'un côté, on dit aimer les Juifs de notre pays et de l 'autre, on se positionne contre l'Etat d'Israël. Les deux sont liés. " La vérité retentit du haut des montagnes ", dit le pasteur Martin Luther King. La Bible dit que D.ieu a un projet grandiose pour l'humanité et Il s'adresse à tous les Juifs dispersés qu'Il veut ramener sur Sa terre, " pour servir l'Eternel, leur D.ieu, et David, leur roi, que Je leur susciterai " (Jérémie 30 :9). Cela seul ramènera la paix dans les cœurs.
Comme le dit Sarah, qui justifiait son aliyah faite en Israël, " … en France, les murs se resserrent… ". Alors, la France fera-t-elle exception ?
L'antisémitisme dans les nations disparaîtra-t-il ?… Je ne le crois malheureusement pas.
 
[1] Tiré du livre de Claude Lévy et Paul Tillard – la grande Rafle du Vel’ d’Hiv’
[2] Extrait de M.L. King, “Letter to an Anti-Zionist Friend” - Août 1967
 
La capacité de s'indigner et le témoignage protestant
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 14 juillet 04

 Pasteur G. Fruhinsholz
 Croix huguenote

Comme je le disais à un ami chrétien qui trouvait certaines lettres " trop dures " (par rapport à Mr Chirac par exemple), je pense qu'il serait souhaitable que l'Eglise protestante de France prenne davantage position de manière tranchée. Le temps n'est plus " à la langue de bois " et il est important que nos autorités morales en France disent les choses clairement. L'Eglise a t-elle perdu sa capacité de s'indigner ? N'est-elle pas selon les Evangiles " le sel de la terre " ?
Le monde au travers d'une " Cour Internationale de Justice " (C.I.J.) condamne Israël pour l'existence soit-disant illégale de la barrière de sécurité ! Voilà, il me semble, une énormité contre laquelle il est juste de s'indigner. Des dizaines de murs existent de par le monde, en Irlande par exemple, la Syrie occupe injustement le Liban et la Chine persécute le Tibet, des massacres sont perpétrés en toute impunité au Soudan ou en Tchétchénie, etc…, mais, non, tout cela semble bien moins important que de condamner sans nuance Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient. N'aurait-il pas été opportun de condamner le terrorisme palestinien ayant obligé la construction de cette barrière ? Et bien non. Cela montre l'acharnement de l'ONU envers Israël. En tant que chrétien, je dois savoir où est ma responsabilité. Elle est au moins de m'opposer à l'injustice. En me taisant, je la cautionne.

La dictature mondialiste anti-Israël
On se rappelle les paroles du pasteur Martin Niemöller, emprisonné et exécuté par les Nazis. Il s'était reproché son silence à propos de la dictature nazie : " Quand les Nazis s'en sont pris aux communistes, je n'ai rien dit car je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus prendre les Juifs, je n'ai rien dit car je ne suis pas juif. Quand ils sont venus prendre les francs-maçons, je n'ai pas bougé car je ne suis pas franc-maçon. Puis ils vinrent pour les Catholiques, mais je n'ai pas bronché car je ne suis pas catholique. Quand ils sont venus pour les Protestants, il n'y avait plus personne pour protester ". Je pose donc la question : quand les chrétiens, notamment les responsables protestants de France, vont-ils s'indigner contre cette montée d'une dictature mondialiste anti-Israël ?… Durant la guerre, le Chambon-sur-Lignon a été déclaré " juste " parce qu'un homme, le pasteur André Trocmé, a entraîné derrière lui, tout un village, pour s'opposer à la barbarie nazie et sauver des enfants juifs. Aujourd'hui, il est important que le courage de l'Eglise protestante de France ne s'exprime pas seulement par quelques chrétiens, mais par l'ensemble des églises protestantes et évangéliques, prenant position pour défendre l'honneur de D.ieu. La Bible ne dit-elle pas : " Toutes les fois que vous n'avez pas fait (ou dit) ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères (les Juifs, frères de Jésus), c'est à moi que vous ne les avez pas faites. " (Matt.25 :45) ?
 
Quand notre Président est au Chambon...
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 8 juillet 04
"Deux réflexions de la Bible m'interpellent ces jours-ci : une, tirée des Psaumes, qui nous dit qu'il n'est pas bon de parler avec " un cœur double " (Ps.12 :3) et celle du prophète Esaïe (5:20) qui dit : " Malheur à ceux qui déclarent bien ce qui est mal, et mal ce qui est bien ! Ils prétendent clair ce qui est sombre, et sombre ce qui est clair ! ". J'ai cette pensée alors que nous voyons actuellement dans notre pays la justice bafouée, notamment par la quasi impunité offerte à des édiles transgresseurs de la loi et de la morale, et d'autre part la constante critique vis à vis d'un pays démocratique comme Israël, quand par ailleurs, on s'indigne que d'autres puissent se mêler des affaires de notre pays. 

Alors qu'au Chambon s/Lignon, notre Président appelle à la cessation de l'antisémitisme, à Ramallah, le Ministre des Affaires Etrangères, Mr Michel Barnier, exige d'Israël, que " cesse l'enfermement de Yasser Arafat et que soit levé le siège de la Moukata " . On ne peut pas, d'un côté, déclarer vouloir éteindre l'incendie et de l'autre, l'attiser… 

Ci-dessous une lettre écrite par Bernard Fauvarque [1]  au Président Chirac, une lettre dont nous partageons l'indignation, 
Pasteur Gérald Fruhinsholz 


"Monsieur le Président, 

La poignée de main que Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères est allé offrir à Monsieur Yasser Arafat a fait rougir de honte tous les Français normalement constitués. 

Oui, seule sur la planète, la France a osé montrer qu'elle gardait respect et confiance à une crapule qui n'a cessé, depuis des années, derrière des discours officiels hypocrites, d'exciter ses propres troupes à tuer du Juif et à rayer Israël de la carte, tandis qu'il détournait à son profit de très importants fonds d'aide européens destinés au bien de son peuple. 

Si vous n'étiez pas au courant, quelle misère pour notre diplomatie ! Mais, comme vous le savez très bien, quelle honte pour nous tous ! Qu'espérez-vous d'un fourbe qui est allé jusqu'à nier l'existence du Temple de Jérusalem et à piétiner toutes les traces encore visibles de la présence des Juifs en Israël ? 

Monsieur le Président, le chrétien que je suis ne peut pas ne pas parler au chrétien que vous êtes, car s'attaquer à Israël, c'est s'attaquer à la racine même de la foi chrétienne. L'attitude aimable de la France à l'égard d'Arafat n'est pas qu'une erreur politique, c'est une faute d'une gravité exceptionnelle. Si je gardais le silence à son sujet, je me sentirais moi-même gravement complice. 

Si vous voulez voler au secours du peuple palestinien, ce qui est parfaitement louable, faites-le autrement qu'en donnant votre confiance à quelqu'un qui s'est depuis longtemps moralement discrédité sur la scène internationale. 
Vive la France, Monsieur le Président, oui, mais pas la France qui se compromet avec des individus indignes de représenter leur peuple ! 

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération 
et celle de mes prières pour que Dieu vous éclaire, " 

M .Bernard Fauvarque 
B.P. 70 - 91371 - Verrières-le-buisson cedex 

[1] Bernard Fauvarque, ami et frère sioniste, est ancien journaliste de Ouest-France et membre du Comité directeur de France-Israël
 
Le 4 juillet 1904 - la mort d'un homme choisi de D.ieu : Théodore Herzl
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 6 juillet 04

" Il a désiré être enterré comme les pauvres, avec les pauvres, sans fleurs et sans discours. Mais derrière sa dépouille, dans la Vienne de ce mercredi 7 juillet 1904 - une foule énorme pleure et se lamente en antiques litanies hébraïques. Ils sont venus par trains entiers, de tous les coins de l'Europe, ces Juifs barbus du Ghetto, qui, c'était hier, l'acclamaient en pleurant dans leur Russie féroce ".
L'auteur de ces lignes est le pasteur Claude Duvernois - auteur du passionnant ouvrage " le Prince et le Prophète " (1) qui raconte l'histoire et l'amitié extraordinaire du Prince d'Israël, le journaliste juif Théodore Herzl, et du Prophète, le pasteur William Hechler (2), unis tous deux par D.ieu pour une cause commune : SION.
Cet homme, qui avait rencontré tous les grands de ce monde, mort pauvrement, c'est donc Théodore Herzl - avocat, journaliste, auteur de nouvelles, mais surtout fondateur de l'Organisation sioniste mondiale et considéré comme le père du sionisme politique. Né en 1860 à Budapest en Hongrie, le destin de cet homme juif ordinaire, s'est en fait mué en destin exceptionnel avec la rencontre d'un événement extraordinaire, celui de " l'Affaire Dreyfus " en 1895 à Paris. Bouleversé par cette injustice et l'antisémitisme qui empoisonnait déjà l'atmosphère de l'époque, et soudainement possédé d'un sentiment d'urgence pour la création d'un Etat juif, Herzl écrit " Der Judenstaat ", en français " l'Etat juif ", qui connaîtra 18 éditions en hébreu, anglais, russe et roumain. Puis, mettant en action son projet pour une patrie, Herzl utilise son temps avec l'aide de son ami Hechler - aumônier de la Cour - à visiter les têtes couronnées de l'époque pour trouver la solution. Il ira d'échec en échec. Il rencontrera entre autres Princes, le grand-Duc de Hesse, beau-père du Tsar Nicolas II, les Princes Gunther et Heinrich de Prusse, le Prince Ferdinand de Bulgarie, le Grand-Duc Wladimir, et même le Kaiser, grand empereur d'Allemagne, à Constantinople et à Jaffa. Une par une pourtant, les portes se fermeront, et la patrie demeurera interdite.

D'un autre côté, Théodore s'emploiera à convaincre ses coreligionnaires du bien-fondé de sa vision. Il rencontrera là aussi beaucoup d'opposition. A Bâle, il fonde le Premier Congrès sioniste le 29 août 1897. C'est là que Théodore Herzl a ces mots d'une dimension formidablement prophétique : " A Bâle, j'ai fondé l'Etat juif ! Si je disais cela à présent je serais accueilli par un rire universel. Dans 5 ans peut-être, dans 50 ans certainement, la chose sera devenue claire pour tout le monde… ". " Cinq  ans, cinquante ans ? Dans cinq ans, il sera un homme usé à bout, dans l'impasse et près de son agonie. Mais dans 50 ans exactement, le 29 novembre 1947, une Assemblée, dite des Nations-Unies, portera (à une voix de majorité…) sur les fonds baptismaux de l'Histoire - dans le sang - un Etat nouveau au nom théophore " (3).

L'accomplissement de la " politique sioniste " de D.ieu
Il est extraordinaire de voir comment D.ieu a procédé jusque-là pour amener la réalisation du projet sioniste et la cristallisation des espérances juives à partir d'hommes inspirés. Dans la Bible - les exemples sont nombreux - Abraham, Jacob, mais aussi des non-Juifs, Ruth, aïeule du roi David, ou Cyrus, que D.ieu a suscité pour rebâtir le Temple et pour interpeller Son peuple. N'est-il pas étonnant que les paroles de cet illustre goy terminent le Tanakh ? " Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : l'Eternel, D.ieu du ciel m'a (parlé) et m'a donné la mission… S'il est parmi vous quelqu'un qui appartienne à Son peuple, que l'Eternel, Son D.ieu, soit avec lui, et qu'il monte ! " N'est-ce pas là une claire invitation à l'alyah ?
Aujourd'hui, le D.ieu d'Israël poursuit Son œuvre. Avec des gens de bonne volonté, des Ben Gourion et des Golda Meir, mais aussi des Hechler et des Balfour, inexorablement le travail avance et les prophéties s'accomplissent. Les oppositions ne manquent évidemment pas, les na tions refusant pour beaucoup l'existence même d'Israël, mais les Puissants seront jugés selon leurs œuvres.
Claude Duvernois résume ainsi  l'Histoire : " Face aux destinées d'Israël, et par conséquent face à l'Israël actuellement rassemblant pour la première fois les siens des quatre coins de l'horizon, il faut choisir entre le rire de Goliath, les quolibets de Pharaon, et les prophéties de Moïse et de quelques autres. " Et de préconiser la vision sioniste : " au sens qui lui est imposé pour la première fois par Abraham ; vers une Jérusalem appelée à rassembler autour d'elle toutes les nations. " (4)
Que soit bénie la mémoire de Théodore Herzl, le Prince d'Israël et celle de son ami, le prophète William Hechler.
                                                                                                    Pasteur Gérald Fruhinsholz,
                                                                                                    le 6 juillet 04

(1)  " Le Prince et le Prophète " - Ed. Keren Israël - préfacé par André Chouraqui. Le pasteur Claude Duvernois réside à Jérusalem depuis 1962 et possède la citoyenneté israélienne.
(2)  " Dans la brève et tragique existence de Herzl, il fallait cette amitié chrétienne, évangélique, pour raffermir, jusqu'à l'heure de la mort, une vocation unique et prophétique ". André Chouraqui rajoute : " Il fallait un brin de folie à Hechler pour croire à la vocation de Herzl. ". Hechler est également mort pauvrement, le 30 janvier 1931, à Londres.
(3)  p.72
(4) Introduction, p.12

 
Quand l'ACAT milite contre Israël au Chambon-sur-Lignon
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 26 juin 04
J'ai reçu une lettre d'une amie chrétienne. Elle était choquée à propos d'une pétition de l'ACAT - Association Chrétienne contre la Torture - qui dénonçait avec virulence ce qu'elle (l'ACAT) appelle " le Mur " en Israël, allant bien au-delà dans la critique d'Israël. Cette pétition circula juste avant la venue de l'Ambassadeur d'Israël venu spécialement honorer les Justes de Chambon ayant sauvé des Juifs durant la dernière guerre. Beaucoup d'habitants avaient signé cette pétition sans vraiment voir de quoi il s'agissait, sachant combien les objectifs de l'ACAT, créée pour dénoncer la torture où qu'elle se trouve, étaient louables à l'origine. 
Ci-dessous donc des extraits (présentés avec l'autorisation de son auteur) de la lettre par une protestante " résistante " de Chambon, Aimée Robert, adressée à la présidente nationale de l'ACAT, Madame Sylvie Bukhari de Pontual : 

[…] " Je n'avais pas pensé vous écrire, mon intervention se situant au plan local.  En effet, le Chambon-sur-Lignon se trouvait dans une situation ambiguë : une pétition circulant contre l'Etat d'Israël (car, finalement, elle allait bien au-delà de la question de la Clôture de sécurité, mais attaquait en des termes d'une virulence extrême, un Etat de droit !) au moment même au M. l'Ambassadeur d'Israël allait venir au Chambon, en visite amicale, pour dire "Merci"  à la population qui avait accueilli quelques milliers de Juifs pendant la Shoah... 

Les membres de l'Acat auraient pu profiter de cette visite pour interpeller l'Ambassadeur (ce n'est pas si souvent qu'il vient dans notre village) ou d'autres personnes en provenance d'Israël.  Apparemment, autant que je le sache, en tout cas, ils ont préféré dans leur ensemble ne pas participer à ces rencontres amicales.  Fuir le dialogue n'est pas, à mon avis, la meilleure façon d'aider à réduire les incompréhensions ... 

Au même moment, j'ai reçu ANONYMEMENT dans ma boite aux lettres la coupure d'un journal (le Monde, peut-être ?), avec un titre virulent "A Jérusalem, le Mur de la honte s'attaque aux terres chrétiennes".  Rien que ça ! Si ce titre ne renferme pas quelque relent d'antisémitisme chrétien, j'en serais étonnée ! Mais je l'ai lu d'un bout à l'autre, car il faut tout lire pour être informé. 

Loin de moi l'idée que l'Etat d'Israël est parfait : aucun état ne l'est. Même pas la France au Rwanda, en Côte d'Ivoire, ou ailleurs, et tant que le monde sera monde, il y aura des injustices et des bavures. Bien conscient des préjudices inévitables, quoique provisoires, Israël a offert des indemnités là où cela s'avérait nécessaire. Indemnités que les pauvres Palestiniens ne perçoivent pas, par ordre de l'Autorité palestinienne !  Cela n'intéresse pas M. Arafat, qui vise uniquement à la destruction d'Israël. 

Alors, je veux bien compatir avec le gardien de l'hospice Notre-Dame des douleurs qui, à cause du "Mur" (7 Km seulement sur 170...) ne voit pas le soleil se lever avant 11 heures, mais pour les enfants israéliens tués dans les attentats dus aux fous d'Allah, le soleil ne se lèvera plus du tout !  Je veux bien aussi compatir avec Sr Loudy qui "pleure son potager", mais quel en est le prix, face aux Israéliennes (juives et arabes) qui pleurent un mari, un enfant. Mais il est vrai que pour les partisans du "palestinisme", le sang d'un enfant israélien n'a pas la même valeur que le sang d'un enfant palestinien ... 

Je précise que je ne suis pas juive ni israélienne, mais vu tout ce que l'Eglise a fait subir aux Juifs depuis 2000 ans, j'ai pris position pour ce petit pays, en butte à la haine des nations, car en tant que chrétienne, j'ai une dette de reconnaissance infinie envers Israël, qui nous a donné le Décalogue, les Psaumes et ... Jésus.  Je n'oublie pas non plus que celui qui touche à Israël "touche à la prunelle des yeux de l'Eternel". […] 

Comme le dit Aimée Robert, l'ACAT s'ingère outrageusement dans les affaires d'un pays démocratique. Sachant combien la ville de Chambon-sur-Lignon, symbole de résistance au régime nazi, est connue pour ces Justes qui ont sauvé des Juifs au péril de leur vie, il nous semblait important de dénoncer ces propos antisémites émanant d'organismes à caractère humanitaire et soi-disant chrétiens, qui salissent l'image de ceux qui ont résisté à l'infamie nazie. 
Aimée Robert rajoutait dans une lettre adressée aux élus et aux religieux de la région, pasteurs et prêtres  : " Au moment où l'antisémitisme montre à nouveau sa tête hideuse, les chrétiens ne devraient-ils pas - au minimum - s'abstenir de jeter une goutte de venin contre Israël ? La désinformation apportée par les médias s'en charge suffisamment ! ". 
A cette lettre circulaire, il n'y eut pas vraiment de réponse, si ce n'est du style " langue de bois "… 

Le combat continue. J'encourage les chrétiens à vraiment 
se démarquer de l'antisémitisme ambiant pernicieux, comme l'a fait cette sœur, 
Shalom à tous
 
Je ne veux pas oublier !
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 6 mai 04
Tali et ses filles assassinées !
Elles incarnaient la vie ! Je ne veux pas oublier cet assassinat odieux du 2 mai en Israël - l'exécution de cette femme de 34 ans et de ses quatre petites filles, tuées dans leur voiture à l'entrée d'une implantation du Goush Katif. Elles ont été assassinées froidement et à bout portant par des hommes qui savaient ce qu'ils faisaient : ils ôtaient la vie d'une mère juive enceinte d'un bébé de 8 mois et de cinq autres futures mères juives qui auraient dû enfanter d'autres enfants juifs. Le but de ces terroristes était clair : ils avaient en tête de ne pas tuer simplement des Juifs, mais d'ôter la vie à des filles pour stopper définitivement plusieurs générations d'enfants juifs à venir. Cette famille décimée a une histoire comme beaucoup de ces Juifs qui ont voulu faire refleurir le désert. Avec eux, des terres sont mises en valeur, du travail est donné pour les Palestiniens. Ils ont un amour de la vie et le courage extraordinaire de vivre dans une terre ingrate, entourés de gens hostiles parce qu'ils sont juifs.

Cette maman enceinte tuée au bord de la route près de Gaza s'appelait Tali Hatuel, assistance sociale ; les enfants sont Hila (11ans), Hadar (9 ans), Roni (7 ans), Merav (2 ans). De cette belle famille, il reste un homme, un père - il a tout perdu. A l'annonce de cette tuerie, des gens ont sauté de joie et ont été fiers de ces chaid-martyrs qui ont tué des Juifs et participé à la haute stratégie pour la destruction d'Israël. En France, on en a parlé à France-info : " Des activistes tirent sur une voiture et une mère et ses enfants sont tuées… ". Le Nouvel Obs a titré : " un famille de colons tuée dans un attentat ". L'Europe continuera à donner des subventions pour soutenir les réfugiés palestiniens et cet argent continuera à payer d'autres armes et explosifs pour alimenter l'Intifada. Cet incident sur la route du Goush Katif s'ajoutera à d'autres, et on conclura hypocritement qu'il faut vraiment " stopper la violence de part et d'autre "…

Moloch nazi, à présent Moloch islamiste
Tuer des enfants juifs ne date pas d'hier. Pour limiter la population du peuple hébreu en Egypte, Pharaon ordonna  aux sages-femmes juives de supprimer tous les garçons à la naissance. Les sages-femmes furent courageuses et refusèrent de le faire. Elles furent bénies par D.ieu, nous dit la Bible (Ex.1:20). Pharaon ordonna alors de jeter tous les garçons dans le Nil. Au milieu de ce meurtre à grande échelle, Moïse " fut retiré des eaux ", et sauva le peuple hébreu.
Durant le deuxième exil, le pays fut vidé de sa population ; tous les jeunes hommes furent déportés comme Daniel et Jérémie le prophète. Lui-même écrivit : " On entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants ; elle refuse d'être consolée, car ils ne sont plus ! " (Jér.31 :15)
Beaucoup plus tard, il y eut les pogroms de toutes sortes ; il y eut les tentatives d'assimilation forcées, et les enfants juifs convertis de force en Europe. Finalement, durant la dernière guerre, eut lieu la plus grande tentative d'extermination du peuple juif : parmi toute la population juive d'Europe périt plus de 1 million et demi d'enfants. Dans notre beau pays de France, les enfants juifs furent raflés par milliers, dénoncés, parqués, séparés de leurs parents et jetés dans les fours. Dans les Ghettos, les SS fracassaient les têtes de ces enfants sur les murs, ils jetaient les bébés en l'air et les tuaient…
Ce machiavélisme sordide qui tend à vouloir ôter la vie dans ce qu'elle a de plus tendre et innocent provient des plus bas instincts de l'homme. La Bible parle de ce dieu-démon qui en est l'inspirateur - Moloch - et le condamne sans appel comme abomination.
L'Islam a adopté cette stratégie de mort avec instrumentation d'enfants. Elle comporte trois volets : tuer le plus possible de femmes et enfants juifs, enseigner ses propres enfants à la haine des Juifs, et les utiliser comme boucliers humains et si possible comme kamikazes. Avec à leur avantage un taux de natalité supérieur aux Israéliens, les Arabes palestiniens tels Arafat s'imaginent ainsi arriver à leur but suprême et finir ce qu'Hitler avait commencé, la destruction d'Israël. Après le Moloch nazi, voici donc le Moloch islamiste.

La mort de Tali et de ses enfants est-elle vaine ? Je dis non, absolument non ; le sang de ces martyrs est monté jusqu'à D.ieu et les larmes de ceux qui les pleurent précieusement recueillies dans le ciel. Le temps de la vengeance de D.ieu pour Son peuple approche. En voyant ces attentats, je me dis que le temps est court, trop court pour être gentil et pour dire des platitudes philosémites. La question est maintenant celle-ci : - Voulons-nous aider Israël et le soutenir par tous les moyens ? Si, oui, alors prenons position et agissons !
Personnellement, je veux conclure cet article par trois interpellations :
" Aux chrétiens, je voudrais dénoncer leur indifférence et inertie à propos d'Israël : " - Vous croyez en la Parole de D.ieu et vous ne semblez pas voir le merveilleux projet divin au travers d'Israël. Le Mashiah vient poser Ses pieds à Jérusalem, capitale de l'Etat d'Israël ! Ce ne sera ni à Paris, ni à New York, siège de l'ONU, ni à Rome.
" Aux Musulmans dit modérés, je dirais : " - Il est grand temps de réagir contre la barbarie islamique. Démarquez-vous ! Voulez-vous être associés à ce dieu qui massacre des enfants juifs et envoie les siens à la mort ?…
" Aux Juifs de France, je dis : - Sachez où sont vos amis. Une grande partie de la Chrétienté ne reconnaîtra peut-être  jamais Israël. L'amour pour Israël et son soutien doivent être des principes préalables à tout dialogue.

Elles incarnaient la vie ! Pour Tali, Hila, Hadar, Roni, Merav, je dis Zikhronan livrakhah !
 
Yom Holedeth Tov !
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 30 avril 04
Je ne veux pas rater, même en retard, l’occasion de bénir Israël dans sa 56ème année.
Les temps s’accélèrent - « Moi, l’Eternel, JE hâterai ces choses en leur temps » (Esaïe 60 :22). L’Europe rentre dans une plus grande dimension – ne devient-elle pas ‘l’Empire romain’ reconstitué dont parle le prophète Daniel ? L’antisémitisme s’accroît, comme la violence et l’immoralité. Il n’y a jamais eu autant d’instabilité dans le monde… Et pourtant, un pays demeure fidèle à sa destinée ; plus que jamais, Israël demeure unique (yarid veqadosh), poursuivant son destin si particulier. C’est en effet à Jérusalem que le Messie posera Ses pieds (Zacharie 114 :4).
 
- Israël… un Etat créé ‘en un jour’, un vendredi après-midi 5 Iyyar… une démocratie isolée au Moyen-Orient… un pays en permanence menacé de destruction, mais amoureux de la vie et de la paix…un pays accueillant tant de cultures diverses mais un seul peuple… un si petit pays mais si grand dans ses richesses humaines, technologiques, scientifiques, artistiques et spirituelles, qu’il transmet à toute l’humanité…
 
En ce temps d’anniversaire, nous voulons surtout dire : - Israël, tu n’es pas seul, D.ieu est avec toi ; c’est sur ce Rocher qu’il convient de s’appuyer. « Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut, ma forteresse », priait David (Ps.62). Avec D.ieu, sont aussi tous les amis d’Israël. Comme Aaron et Hur soutenant les mains de Moïse en vue de la victoire, nous voulons être à vos côtés et vous dire : « Bon anniversaire, Israël ! »
 
Comme il est facile de condamner Israël !
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 19 avril 04
...et combien on est aveugle ! Les attentats perpétrés par le Hamas ne sont-ils pas assez sanglants pour mériter eux, d'être condamnés ? L'attentat du 11 mars à Madrid a ému la communauté et chacun est venu afficher sa solidarité " face à la barbarie ". En Israël, c'est tous les jours que de tels attentats se produisent et d'autres heureusement sont évités. Là, pas de solidarité européenne, pas de compassion manifestée, pas de " barbarie " et pas de condamnation. C'est à se poser la question s'il y a une différence entre les enfants juifs et les autres. 

Qui connaît la dernière trouvaille des terroristes palestiniens ? Celle de porter, avec la ceinture explosive, des poches de sang infecté du virus du SIDA! Je n'ai pas entendu nos médias en parler. Je n'ai pas non plus entendu parler de ce père de famille assassiné, ni des dizaines d'attentats évités pendant les fêtes de Pessah. Peut-être faut-il reprocher à Israël d'être trop performant dans ses services de sécurité. 

Bien que désirant ardemment la paix, Israël est en guerre depuis 4 ans, mais l'Europe ne veut pas le comprendre. Or Israël ne peut pas se permettre de perdre une seule guerre. Ce pays est contraint de gagner et se bat pour sa propre survie et dans une guerre, il y a des morts. Quand les pays d'Europe tuaient des ennemis dans leurs colonies, ce n'était pas tant pour leur survie que pour leurs intérêts. Leur pays n'était pas menacé de destruction. Les Israéliens savent que l'objectif de ceux qui les combattent est la destruction d'Israël. Ce qu'Hitler n'a pas fait, disent-ils, " nous l'achèverons ! ". 

Qui occupe quoi ?… 
Les Européens sont responsables d'aide et assistance à ces organisations terroristes qui veulent la mort d'Israël, en fermant les yeux sur l'emploi des subventions généreusement versées à l'Autorité Palestinienne, qui financent le terrorisme en Cisjordanie et à Gaza. Les médias sont responsables de ne pas dire la vérité sur ces choses, et d'autre part d'utiliser des mots qui déforment la vérité. Cela s'appelle de la manipulation. En utilisant notamment les mots " colons " ou " occupation " à propos d'Israël, on désigne clairement " les coupables " et l'antisémitisme ne peut que grandir. Les médias anglophones utilisent le mot " settlements " - implantations, n'est-ce pas plus juste ? Israël " n'occupe " rien puisque la Cisjordanie n'existe pas en tant qu'Etat, mais par contre, il faut savoir que cette terre a été donnée à Israël par la SDN, l'ONU de l'époque , en 1920. Mais qui le sait si les médias ne le rappellent pas ? 

En refusant de soutenir la seule démocratie au Moyen-Orient, l'Europe agit contre elle-même. En refusant de croire qu'elle peut être hors d'atteinte du terrorisme en affichant une prétendue neutralité, elle s'illusionne grandement. Ainsi jusqu'à aujourd'hui, les Israéliens se battent seuls et " on les condamne "… et l'histoire continue de se répéter. A quand le courage de réagir contre cette perpétuelle injustice ? Rappelons nous combien de temps il a fallu pour réagir contre le Nazisme… Décidément, l'homme a un problème de mémoire. 

[1] Tous les Etats arabes de la région (Irak, Jordanie, Syrie…) tirent leur légitimité juridique de leur création par la SDN à la même époque, en 1920.
 
Lettre ouverte au Président Chirac
Pasteur Gérald Fruhinsholz, 
                                                                                                  le 27 février 04
Monsieur Jacques CHIRAC, 
Président de la République Française
le 26 mars
Monsieur le Président,
 
Comme les multiples attentats sanglants le montrent, Israël est en guerre, et cela depuis le 29 septembre 2000. Ce n’est pas ‘une guerre des pierres’, c’est une véritable guerre que vit ce petit pays de 6 millions d’habitants. Plus de 900 citoyens israéliens (ce qui équivaut à près de 10.000 personnes en France), hommes et femmes de tous âges, enfants et bébés, ont perdu la vie dans des attentats suicides. Des centaines d’autres sont handicapés à vie. La population est lasse et déprimée. Chaque jour sont déjouées par les services secrets israéliens des dizaines de tentatives d’attentats et le budget alloué à la sécurité du pays est tellement grand que l’économie en pâtit gravement.
 
Au travers des 10 attentats simultanés à Madrid, nous voyons aujourd’hui que le terrorisme est présent en Europe. Aucune nation n’est maintenant à l’abri, pas même la France. Et pourtant, notre pays condamne Israël pour la mort d’un chef terroriste, qui se dit ‘guide spirituel’. Cet homme a du sang plein les mains. Ahmed Yassin a personnellement donné son aval aux 425 attentats commis par le Hamas dans lesquels 377 personnes ont été tuées et 2076 blessées[1]. L’Espagne a constaté que ce terrorisme est aveugle et tue sans distinction hommes, femmes et bébés, et devant cette tragédie, l’Europe a décrété 3 minutes de silence.
 
Monsieur le Président, n’y a t-il pas là une double justice selon que ce terrorisme sévit hors d’Europe ou sur son sol ?… Ne pense t-on pas qu’il faudrait ensemble combattre cette hydre diabolique qui agit dans tous les pays et laisser à Israël le droit de se défendre en ciblant une des têtes de l’hydre ?
 
En tant que citoyen, je m’inquiète de ce traitement injuste et de cette non-solidarité avec une démocratie, unique modèle au Moyen-Orient. Je m’étonne en outre que le Hamas, qui a pour seul but la destruction d’Israël, ne soit pas porté au nombre des organisations terroristes, devant par là même être condamné. Que dit la France, pays des droits de l’homme et particulièrement des droits des enfants, sur le cas de ces jeunes adolescents palestiniens qui sont utilisé comme boucliers humains dans les manifestations de rue contre Israël et qui maintenant sont envoyés comme ‘kamikazes’ ?…
 
En tant que pasteur, j’ajoute que les chrétiens sont aussi la cible des Islamistes. Ils sont persécutés dans les ‘Territoires’ et même dépecés en morceau pour le cas d’un chrétien arabe près de Haïfa. Ce sont ces mêmes terroristes qui veulent détruire l’Etat hébreu qui s’attaquent aux chrétiens. L’Islam intégriste classe ces deux types de croyants comme « infidèles » destinés à être soumis ou tués.
 
En dehors du fait que la guerre contre Israël relève du spirituel comme le révèle la Bible, il est clair que ce que subit Israël en tant que démocratie est l’illustration de ce que l’Europe peut subir très bientôt. Non seulement, il est crucial pour notre avenir d’être solidaire d’Israël dans sa guerre et sa recherche d’une paix juste, mais il est urgent de mettre le Hamas sur la liste noire des organisations terroristes et notamment de geler ses fonds en Europe.
 
Monsieur le Président, combien j’ai été heureux de voir le drapeau bleu et blanc frappé de l’étoile de David, flotter sur les Champs-Élysées. Cela a été véritablement à l’honneur de la France et en votre honneur d’avoir invité le Président Moshe Katsav ! Cela a été également une bouffée d’oxygène pour tous les Juifs de France qui vivent difficilement l’antisémitisme dans notre pays de liberté. Or, cette liberté même est menacée.
 
Aujourd’hui se dévoile un ennemi implacable qui ne songe qu’à détruire les valeurs fondamentales de l’humanité en sapant les bases même de la démocratie dans le monde ; il importe de ne plus permettre un double langage, qui condamne un certain terrorisme et en justifie un autre. Condamner Israël pour ses actions ciblées qui relèvent d’une stratégie voulant épargner des vies innocentes, en l’occurrence une population palestinienne prise en otage, c’est en quelque sorte cautionner des attentats et justifier la mort d’enfants et de civils, déchiquetés et criblés de clous, c’est en quelque sorte bafouer le droit et la justice. Au nom de l’humanité, nous ne devons pas permettre cela, mais au contraire faire front commun à l’adversaire pour le vaincre.
 
La Bible parle de « ceux qui veulent tout détruire, ayant en eux une haine persistante » (Ezéchiel 25 :15), en parlant des ennemis d’Israël. Je prie que la France ne soit pas de ceux-là, car D.ieu dit vouloir se venger de ces ennemis-là. Au contraire, « D.ieu bénit celui qui bénit Israël » (Genèse 12 :3), car dit D.ieu, « en Israël, l’humanité est bénie ».
 
Vous remerciant de votre écoute et espérant en votre sens de la justice, recevez, monsieur le Président, l’expression de nos sentiments les plus sincères,
Respectueusement,
 
Pasteur Gérald Fruhinsholz
 
 
Copie à - Monsieur Raffarin, Premier Ministre pour la France
- Monsieur de Villepin, Ministre français des Affaires Etrangères
- Monsieur Sarkozy, Ministre de l’Intérieur
- Monsieur Ariel Sharon, Premier Ministre d’Israël
- Monsieur Nissim Zvili, Ambassadeur d’Israël en France
 

[1] Information de l’Ambassade d’Israël en France