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 "Ne reste pas en silence, Seigneur !"

Pasteur Gérald Fruhinsholz 
                                                                 "Sonnez la Trompette" N° 53 - Mai/Juin 2005

 Devant le Qotel


« Ne reste pas en silence, Seigneur ! »
 
« Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu ! Voici, tes ennemis s’agitent, ceux qui te haïssent lèvent la tête. Ils forment contre ton peuple des projets plein de ruse, et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël ! Ils se concertent tous d’un même cœur, ils font une alliance contre toi »… (Psaume 83 :1-6)
 
Comme ce Psaume est actuel ! Il est question d’ennemis qui veulent exterminer Israël, rayer son nom de la carte. C’était vrai il y a plus de 3.000 ans, c’était vrai durant les 2.000 ans de diaspora, et d’autant plus il y a 60 ans, et c’est malheureusement encore la réalité aujourd’hui alors que l’on parle de paix. Les ennemis d’Israël sont les ennemis d’hier : il est question dans le Psaume 83 d’Amalek, d’Edom, d’Ammon, des Philistins, de l’Assyrie et d’autres. Aujourd’hui, on peut juste prendre les noms et les faire correspondre avec les ennemis actuels d’Israël : le Hamas, le Hezbollah, l’Égypte, la Syrie, l’Iran… toutes les nations et organisations islamiques de la Ligue arabe « qui ont fait alliance contre le D.ieu d’Israël », comme le dit la Bible. C’est le dernier grand conflit des derniers temps, et l’objet n’est pas seulement la confrontation avec une nation, mais avec un D.ieu, le D.ieu d’Israël. C’est une guerre qui a lieu depuis toujours – le monde conteste à Israël son héritage – et elle se terminera avec la venue glorieuse du Mashia’h.
 
Vaincre Israël à travers la paix
Beaucoup diront bien sûr que ces propos sont négatifs et que ce discours ne tient pas compte de la réalité d’aujourd’hui. Aujourd’hui, dira t-on, il est question de paix imminente entre deux Etats – Israël et la future Palestine… pourvu qu’Israël fasse l’effort 1) de se désengager de Gaza en déracinant quelques 8.000 Israéliens, 2) de se retirer de la Judée-Samarie en permettant une jonction avec Gaza, 3) de partager Jérusalem comme capitale avec les Palestiniens, 4) de laisser le Mont du temple à l’Islam… Peut-être aussi faudra t-il d’ailleurs, 5) accepter le retour de milliers de Palestiniens et/ou les dédommager. Voilà le prix de la Paix qu’Israël doit payer !
J’ai du mal à croire qu’Israël puisse payer ce prix exorbitant, comme j’ai du mal à croire que le Hamas et le Hezbollah et autres ennemis d’Israël se satisfassent de ce plan. Concernant la perspective de paix dans ce conflit israélo-palestinien qui est tellement souhaitée, je voudrais citer l’historien Paul Giniewski qui en parlait déjà bien avant : « Plus que jamais, en cette période de pseudo-perspectives de paix, il faut rappeler que pour les Palestiniens, toute ‘paix’ avec Israël est une étape de sa destruction en application de cette stratégie ‘des étapes’ ou, des petits pas adoptée en 1974, quand la guerre de Kippour de 1973 se fut avérée un échec. D’innombrables déclarations palestiniennes définissent cette politique. Immédiatement après la signature des accords israélo-palestiniens et les poignées de main "historiques" sur les pelouses de la Maison Blanche en 1995, Yasser Arafat déclarait : « Nous opérerons par étapes. Tout territoire obtenu sera utilisé comme tremplin pour prendre davantage. Le moment venu, nous obtiendrons des nations arabes de se joindre à nous pour porter l’estocade finale. ». Faycal Husseini le formulait ainsi dans son interview de 2001 : « Notre but ultime est la libération de toute la Palestine historique, de la rivière (du Jourdain) à la mer (Méditerranée) ». Le Président du Soudan, Jaafar Numeiry, avait résumé cette philosophie il y a 20 ans, exhortant les Arabes à renoncer à l’action militaire, « car nous ne pouvons vaincre Israël qu’à travers la paix ».
 
Les véritables conditions de paix
Les conditions d’une paix israélo-palestinienne et d’une paix israélo-arabe n’ont pas de rapport avec la disparition de Yasser Arafat et l’éventuel abandon de Gaza. Je cite toujours Paul Giniewski (1) : « Quatre métamorphoses, nécessaires et pas nécessairement suffisantes, devront avoir lieu :
    1) La société palestinienne devra avoir été "dé-djihadisée" comme la société allemande a été "dénazifiée" après 1945... Elle devra enseigner la coexistence et le respect des Israéliens et des Juifs dans ses écoles et ses médias au lieu d’enseigner la haine et leur assassinat…
    2) Le monde arabo-musulman devra avoir renié les ambitions dominatrices de sa minorité intégriste…
    3) L’Occident devra évoluer également. Il devra ne plus être tenté par la politique d’apaisement de l’extrémisme, ne plus jeter Israël en pâture à ses ennemis en vue d’avantages éphémères, comme Chamberlain et Daladier l’avaient fait en 1933 avec la Tchécoslovaquie…
    4) Enfin, Israël devra être devenu un autre Israël, qui ne serait plus tenté de sacrifier ses atouts en vue de trêves provisoires et précaires, dans l’espoir d’avoir la paix maintenant… ».
J’ajouterais personnellement qu’Israël a la liberté de se tourner vers son D.ieu, affirmer sa Toute-Puissance et prier comme le psalmiste : « Qu'ils sachent qui tu es, Seigneur, le seul D.ieu Très-Haut sur toute la terre ! » (Ps.83 :19)
 
(1) « De nouvelles perspectives de paix ? » par Paul Giniewski – Le Lien n° 237 – nov.04