4 août 2014
Pasteur Gérald Fruhinsholz
On parle souvent de « guerre asymétrique » de nos jours, pour désigner un conflit entre la force armée d’un État et des combattants faisant partie d’une organisation, la plupart du temps terroriste. La guerre à Gaza est plus qu’asymétrique : Israël doit affronter des hommes lourdement armés ne respectant aucune règle de combat, violant les trêves, utilisant les enfants et les civils comme boucliers humains.
Ces terroristes sont sur leur terrain – des immeubles, des écoles de l’UNRWA, des mosquées, des tunnels, dissimulant les pièges mortels. Autant de lieux que Tsahal hésitera toujours à bombarder afin d’épargner les civils. Ces hommes sans foi ni loi n’hésitent pas à sacrifier leurs propres enfants, et même à menacer les journalistes qui osent dire la vérité.
« Nous aimons la mort autant que les Juifs aiment la vie ! », clame le Hamas. Voir la lettre d’une mère israélienne à une mère gazaouite : « Nous sanctifions véritablement la vie. Et vous ? Est-ce là la société dans laquelle vous voulez vivre ? Une société qui sanctifie la mort ? »…
Le combat est inégal, car ces gens ne respectent rien, rien de la vie qui anime les soldats israéliens protégeant leur pays et leurs familles. Le dieu de ces terroristes – hommes de terreur – est un dieu de mort et de ténèbres. Ils combattent cagoulés de noir, avec pour seule devise : semer la destruction et mourir.
Lorsque l’on sait combien cette bande de Gaza (le Goush Katif) était riche, dans les mains des pionniers juifs : c’était le potager et le verger d’Israël ! Aujourd’hui, c’est devenu une terre stérile, les serres ayant été détruites, plus rien n’y pousse que la haine et l’amour de la mort… et les bases de lancement de roquettes. Depuis le déversement des milliards de dollars des Etats-Unis, de l’Europe, du Qatar… cela aurait pu être un paradis. Aujourd’hui, c’est un enfer pour les Gazaouis restants, qui ne peuvent s’en prendre qu’à leurs responsables et au ‘Hamas.
En fait, nous constatons que ceux qui égorgent les chrétiens de Mossoul, les crucifient en Syrie, les décapitent en Libye ou les font brûler vifs, ceux qui violent les petites filles au Nigeria et les mutilent, sont du même esprit, c’est bien celui du ‘Hamas.
L’esprit du ‘HAMAS, ennemi de Dieu
Quelle hypocrisie de manifester tant de soi-disant compassion pour le peuple de Gaza, alors que rien n’est fait pour les 200 000 morts de Syrie, et ceux d’Irak dont on ne parle absolument pas ! Pour ces massacres, où est l’indignation du monde ?…
L’Eternel garde Sa protection sur Israël
Avec le projet de destruction que le ‘Hamas avait préparé notamment pour Rosh hashanah, nous ne pouvons que remercier l’Eternel, le Puissant de Jacob, qui a coupé l’herbe sous les pieds de l’ennemi : « Ils avaient tendu un filet sous mes pas : mon âme se courbait ; ils avaient creusé une fosse devant moi : ils y sont tombés » – Psaume 57:7.
Nous bénissons les familles endeuillées, que seul D.ieu peut consoler. La tristesse prendra du temps à disparaître avant que les chants d’allégresse ne retentissent à nouveau, et que les morts ne ressuscitent. Le Mashiah, le Prince de la vie, est proche.
L’amour de la vie
Le peuple juif poursuit son oeuvre humanitaire – il aime la vie.