Dernièrement, l’ONU a lancé une Résolution contre Israël, la énième, pour en quelque sorte expulser les Juifs de Judée-Samarie et de la partie est de Jérusalem. Cette Résolution se résume en un embargo sur les ventes d’arme en Israël, et un ultimatum d’un an pour quitter ce qu’elle appelle les « territoires occupés ». Comme l’a dit un journaliste juif, c’est une « nouvelle étape dans la croisade religieuse ».
Le résultat du vote : 124 voix pour, 14 contre, et 43 abstentions. Parmi les contre, sont les fidèles soutiens – les Etats-Unis, et en Europe, la Hongrie et la République tchèque. La France s’est alignée parmi les 124 nations en faveur de l’embargo et des sanctions. Il reste 43 pays qui ont choisi de s’abstenir, en quelque sorte, les « champions de l’indécision ». Dans les évangiles, on a un exemple d’un chef romain qui s’est abstenu, en se lavant les mains.
Après un an d’absence de groupes de chrétiens francophones en Israël, ce matin, j’ai accueilli au Jardin de la Tombe un groupe de 7 chrétiens du Burkina Faso ! Alléluia. Durant l’année, des familles ou des individus ont pu venir indépendamment des filières touristiques. Et lors de la visite du Jardin, se trouvaient également de grands groupes d’Indonésie, d’Afrique du sud, et du Brésil. Bravo à ces chrétiens qui viennent de loin et payent le prix. La prophétie biblique, malgré la guerre, continue de s’accomplir (1) : « Les gens de toutes nations viendront adorer le Roi des rois, à Jérusalem ». Tout chrétien qui vient en Israël s’inscrit dans cette parole prophétique.
Venir en Israël est une « mitsvah » diraient les Juifs, un commandement. Visiter le pays de la Bible, ne serait-ce qu’une semaine, transmet une révélation, car fouler aux pieds la terre d’Israël imprime quelque chose dans le coeur. Dieu avait dit à Abraham (2) : « Lève-toi, parcours (marche dans) le pays de long en large, car Je te le donnerai ». En plus de parcourir le pays, Abraham avait établi des autels pour marquer spirituellement le territoire. Pour les chrétiens, marcher sur la terre d’Israël permet de recevoir la révélation de Dieu concernant la terre que Dieu a donnée au peuple juif. Cela permet de comprendre les racines de la Foi biblique qui a été hélas pervertie par la pensée grecque occultant la place de la terre dans la pensée hébraïque, comme la place d’un Royaume terrestre.
Le Prince du monde sait que sans la terre, Israël n’a pas de maqom/de place, éliminant de fait l’espérance d’un lieu de vie pour le peuple juif, d’un temple messianique, et d’une terre sur laquelle le Messie viendra établir son Royaume (3). Donc, il utilise toutes ses forces pour couper le peuple juif de sa terre ancestrale, donnée en héritage par le Dieu d’Abraham.
Discernons-nous la bataille de ces temps derniers ?… Cette guerre qui dure depuis un an a un sens prophétique, elle dévoile l’antisémitisme dans le monde, et permet à des nations de se différencier en prenant le parti d’Israël. Le choix incombe à tous les goyim – les nations, les individus, les chrétiens – de faire le bon choix, et de ne pas être parmi les abstentionnistes. Je crois que dans la Parabole des talents en Matthieu 25, celui qui cache son talent, est celui qui ne veut pas décider ou ne pas se mouiller – il enterre son talent.
Pour les Juifs qui font l’aliyah, il y a un prix à payer, mais ceux qui l’ont fait réalisent qu’ils sont à présent « à la maison » … même s’il y a la guerre, ils se sentent chez eux. Soyons à leur côté, de loin dans la prière – de près en les encourageant, en les visitant et en marchant « de long en large » sur la Terre de Dieu.
(1) Zacharie 14:16 – (2) Genèse 3:17 – (3) Zacharie 14 :4