13 juillet 2015
Pasteur Gérald Fruhinsholz
Les 14e Maccabiades se tiendront à Berlin à la fin du mois… soixante-dix ans après la chute du IIIème Reich ! Quelle belle revanche de l’Histoire pour Israël !
Fin juillet, « les gradins du stade construit sous les ordres de Hitler, seront occupés par des milliers d’athlètes juifs venus du monde entier à l’occasion des 14ème Maccabiades européens, qui se dérouleront dans la capitale allemande. Plus de 2.300 sportifs, des hommes et femmes représentant 36 pays vont s’affronter dans 19 disciplines là où les athlètes juifs étaient exclus des Jeux Olympiques de 1936 » [article sur i24News].
Les premières Maccabiades en 1932
« Si les Maccabiades ont emprunté aux Jeux Olympiques leur cérémonial, elles ont davantage pour ambition de réunir les athlètes juifs du monde entier que de faire tomber des records. C’est après le refus du Comité international olympique de reconnaître l’Union mondiale du Maccabi que Yosef Yekutieli proposa en 1929 au président du Fonds national juif de créer des «Jeux Olympiques juifs». Les 1ères Maccabiades se tinrent du 28 mars au 6 avril 1932 à Tel-Aviv. Le défilé des 390 athlètes représentant 18 pays et des 1500 gymnastes fut ouvert par le maire Meïr Dizengoff qui parada sur un cheval blanc ».
1936 – les Juifs étaient déjà mis au ban des nations
Les Maccabiades 2015, c’est aussi l’hommage posthume à deux athlètes olympiques juifs humiliés aux Jeux olympiques de 1936 : les sprinters juifs américains Marty Glickman et Sam Stoller. Ils n’ont pas eu le droit de participer, du fait de leur judéité. Ils seront honorés en cette année 2015 à Berlin [Time of Israel].
Pour Bill Mallon, ancien président de la société internationale des historiens olympiques, l’événement programmé en 2015 à Berlin, auquel seront présents les familles Stoller et Glickman, promet d’être significatif et émouvant : « Pour des sportifs juifs, entrer dans le stade de Berlin, en sachant ce qu’il s’y est produit en 1936 et ce qu’il s’est produit par la suite – ce qu’Hitler a fait au monde et en particulier aux Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale ; et ce qui a eu lieu en 1972 à Munich [11 athlètes olympiques israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens]… Je ne suis pas juif, mais si vous avez le sens de l’Histoire, cela devrait être un sentiment étrange et particulier », confie Mallon.
Un chrétien noir, quadruple médaillé d’or en 1936…
Jesse Owen fait partie de la légende, ayant raflé 4 médailles d’or aux Jeux Olympiques de 1936, devant le Führer… noir de colère, et refusant de lui serrer la main. Jesse était un chrétien évangélique, et il fut le premier sportif noir de renommée internationale, améliorant les records du monde du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur.[wikipedia]
Le Président Roosevelt, président d’une Amérique encore ségrégationniste et soucieux d’être réélu, refusera également de lui serrer la main ; Jesse Owen continuera de s’asseoir à l’arrière des autobus… comme tous les Noirs, jusqu’à la Marche sur Washington et le fameux discours du pasteur (sioniste) Martin Luther King, le 28 août 1963 – I have a dream – qui mit fin à la ségrégation raciale aux USA.
Gretel Bergmann – un autre problème pour Hitler !
En juin 1936, à 22 ans, Gretel Bergmann franchit 1,60 m au saut en hauteur, égalant le record d’Allemagne. Mais parce qu’elle était juive, le pouvoir nazi la priva d’une participation aux Jeux olympiques de Berlin en 1936.
« Il faudra attendre 73 ans et l’année 2009 pour que les 1,60 m établis par l’athlète allemande réintègrent le tableau de performances de l’Histoire du sport » [LePtitHebdo].
Décidément diront les grincheux, les Juifs sont partout, et ils excellent. La Bible en témoigne :
« Leurs descendants seront connus chez les nations, et leur progéniture parmi les peuples. Tous ceux qui les verront reconnaîtront en eux une postérité bénie par l’Eternel »
Esaïe 61:9