Les temps sombres de l’Histoire sont revenus. Les chemises brunes (parti national-socialiste allemand créé en 1925 avec Hitler) qui sont aujourd’hui « l’extrême gauche » se mobilisent dans le monde. Le « plus jamais ça » est de retour. L’Europe a vu disparaître plus de 6 millions de Juifs, des élites de la médecine, des prix Nobel de Sciences, des champions de la technologie et de l’inventivité, pour avoir en remplacement, au travers de l’immigration non contrôlée, des hordes de gens qui détruisent tout ce qui est de l’ordre établi, humaniste et démocratique, pour instaurer une Shariah bafouant les droits de la femme et de l’enfant et imposant une religion qui voue un culte à la mort.
A Paris, au claquement de doigt de la député Rima Hassan (originaire du camp palestinien d’Alep en Syrie) du parti LFI de Mélenchon, près de 3 ou 4.000 personnes sont venues protester contre l’interview de Binyamin Netanyahou à la chaîne française TFI. Un camouflet à la liberté de la Presse et une bonne pression pour les médias français à ne pas défendre Israël ou dire simplement la vérité.
Il y a encore de belles choses en faveur d’Israël, mais pas en Europe. Dernièrement, dans les rues de New York, lors de la traditionnelle marche annuelle de soutien à Israël, « 70 représentants de familles d’otages ont ouvert le cortège suivis par plus de 50.000 personnes. Plusieurs personnalités politiques américaines étaient présentes dont Erik Adams le maire de New York » (LPHinfo.com).
Nikki Haley, ancienne ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, récemment en Israël, est venue comme à son habitude prier au Kotel à Jérusalem. Les paroles de cette femme politique américaine sont tellement encourageantes, et en même temps prophétiques :
« Vous ne pouvez détruire ce que Dieu a béni – et Dieu a béni Israël ».
Et si à Paris, les 25.000 chrétiens qui ont fait la « marche pour Jésus », revenaient pour manifester leur soutien à Israël la « Prunelle de l’œil de Dieu » … ils témoigneraient de la judéité de Jésus qui a déclaré que « le salut vient des Juifs » … Cela aurait un impact ! Hélas, c’est de l’ordre du rêve, et c’est peut-être trop tard.
Pourquoi ?… Parce qu’à présent, la peur s’est installée en Europe.
Retirer sa kippa et la mezouza, ne pas porter de magen David ou autre signe distinctif juif, cela fait partie de la dhimmitude. Pour les chrétiens amis d’Israël, on enlève le mot Israël du nom d’associations à caractère humanitaire, on change les mots relatifs à Israël sur les sites sous peine de se faire hacker, etc.
C’est le début de la dhimmitude. Le mot dhimmi est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non-musulmans d’un État sous gouvernance musulmane. Bat Ye’or, une femme juive d’origine égyptienne, est celle qui a fait connaître ce concept de dhimmi dans le monde, dès les années 80. Bat Ye’or a été soutenue par le sociologue et théologien protestant Jacques Ellul qui dénonça une incompatibilité entre le judéo-christianisme et l’islam et le danger que constituerait ce dernier pour l’Occident. Aujourd’hui en 2024, près d’un demi-siècle plus tard, nous voyons ces inquiétudes se préciser grandement ; leurs prédictions s’avèrent justes.
La France particulièrement, qui veut être un acteur de paix au Moyen-Orient, est déjà tombée en disgrâce, et en dhimmitude, en boycottant par exemple les industries israéliennes de défense et de sécurité en leur refusant l’accès à l’exposition Eurosatory. Et le gouvernement français laisse planer l’idée de déclarer unilatéralement « la Palestine » comme beaucoup d’autres pays antisémites. C’est une bonne image de la dhimmitude : donner à l’islam radical et au Hamas par la même occasion des gages de « bonne volonté ». On soigne son électorat, en sachant pourtant que le boomerang de l’Histoire revient toujours en pleine figure. Comme l’a dit Churchill aux partisans de la politique d’apaisement à propos des « Accords de Munich : « Non seulement vous aurez le déshonneur, mais également la guerre ». En acceptant Munich, le Président Daladier (la France) et le Premier Ministre Chamberlain (l’Angleterre) ont accepté le déshonneur des démocraties mais n’ont pas échappé à la guerre !
Il est toujours temps d’entrer en résistance. Il faut pour cela refuser le diktat du conformisme et du « politiquement correct », refuser de croire aux scoops médiatiques qui font du lynchage anti-Israël. En tant que chrétiens, nous devons nous référer à la reine Esther à qui Mardochée a dit (Est 4 :14) : « Si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? ».
Alors, quelle sera la plus forte, la crainte des hommes ou la crainte de l’Eternel ?
A l’approche de Shavouot, nous pouvons également nous référer à une autre héroïne, celle-ci non-juive : Ruth. Elle a préféré suivre Naomi revenant dans le pays d’Israël, et elle lui dira (Rt 1 :16) : « Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai ».
‘Hag Shavou’ot samea’h – Bonne fête de Shavouot !