Début juin, le Président Emmanuel Macron recevait le Premier ministre d'Israël Binyamin Netanyahu à Paris.
Même si cela n'empêche pas des Résolutions insensées d'être votées contre Israël, notamment de la part de la France, il importe de noter le travail remarquable fait par le Chef de l'Etat hébreu. "Bibi" ainsi surnommé en Israël, représente fièrement son pays, et il est sans doute le seul à mentionner le Dieu biblique à l'origine de tout !
Le temps du positionnement
Nous sommes dans le temps où les nations se positionnent "pour ou contre" Israël ! Les Etats-Unis, sous la férule du président Trump et de sa courageuses ambassadrice Nikki Haley savent aujourd'hui se démarquer de ces organisations hypocrites qui ne cessent de fustiger Israël, seul pays démocratique au Moyen-Orient, prenant même la défense d'une organisation terroriste.
Autre positionnement, des nations déménagent leur ambassade à Jérusalem, reconnaissant ainsi la capitale d'Israël.
Jérusalem est l'ultime enjeu, étant la ville du Fils de David, le Messie qui vient bientôt ; Jérusalem ne peut être partagée avec un peuple qui méprise le Dieu de Jacob. Et comme Pharaon, Dieu endurcira le coeur des responsables palestiniens, qui ont jusque-là refusé toute proposition.
- Il y a 4000 ans, Abraham fit une alliance avec le roi de Salem-Jérusalem.
- Il y a 3500 ans, Moïse reçut cette parole : "(Enfants d'Israël), rechercherez-Le à Sa demeure, au lieu que l'Eternel, votre Dieu, choisira pour y placer Son nom" (Deut 12:5).
- Il y a 3000 ans, David fit de Jérusalem sa capitale, et acheta même, du roi Jébusien, le lieu du Mont du Temple (2Sam 24 et 1Chron 21).
- Il y a 100 ans, le 9 déc 1917 (le jour de Hanoukah) le général Allenby expulsa les Ottomans, les Musulmans turcs qui occupaient Israël depuis 400 ans. 50 ans après, le 7 juin 1967, les paras israéliens expulsaient les Jordaniens qui occupaient illégalement la partie-est de Jérusalem. 50 ans après, le 6 déc 2017, la plus grande des nations dans le monde – les Etats-Unis, décidaient de faire de Jérusalem la capitale d'Israël. A ce jour, trois pays ont fait ce choix.
La Bible est là pour nous confirmer que cette ville appartient à Israël depuis toujours, afin d'y accueillir le Messie qui vient : "Oui, l'Eternel a choisi Sion, Il l'a désirée pour sa demeure, c'est mon lieu de repos à jamais … Là J'élèverai la puissance de David (le Messie, de la lignée de David), Je préparerai une lampe à mon Oint-Messie, Je revêtirai de honte ses ennemis, et sur Lui brillera sa couronne" – Ps 132:13-18.
Binyamin Netanyahu à Paris
Voici un extrait des propos tenus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Paris :
"Nous célébrons ce soir les 70 ans de l'indépendance israélienne et les 70 ans d'amitié entre la France et Israël. Nous avons beaucoup à célébrer. Plusieurs grands moments ont été décisifs pour l'avenir de nos peuples – et l'un d'entre eux a eu lieu ici. Cela s'est passé il y a 100 ans, presque 120 ans, quand Emile Zola a écrit son "J'accuse". Il a attaqué l'antisémitisme et a ouvert la voie au sionisme, car un jeune journaliste, Theodor Herzl, a entendu ses mots, et en a compris le sens. Il a alors écrit un ouvrage précurseur qui a changé l'histoire du peuple juif : "L'Etat Juif". "L'Etat Juif" est l'un des plus importants ouvrages du sionisme, axé sur la renaissance du peuple juif.
Le second texte fondamental sera le "J'accuse" d'Emile Zola, dans la mesure où il clarifie en termes moraux ce en quoi les attaques contre les Juifs étaient injustes, et comme Herzl l'a dit, en quoi la création d'un Etat juif était une nécessité.
Nous célébrons donc aujourd'hui les 70 ans de la création d'Israël, de l'ingéniosité d'Israël et les 70 ans d'une amitié profonde entre nos deux nations. J'ai mentionné l'antisémitisme, qui n'incarne que l'un des aspects d'une relation différente fondée sur des valeurs communes. Pourquoi nos nations sont-elles de si grands alliés ? La réponse pourrait être résumée en trois mots – des mots qui vous sont familiers à tous : Liberté, égalité, fraternité !
D'abord, « liberté ». Pour Israël, cette vision, qui nous a toujours guidés, incarne l'espoir qui nous as inspiré, et qui a toujours été chanté dans notre hymne national : celui « d'être un peuple libre, un peuple libéré au sein de notre patrie. להיות עם חופשי בארצנו (être un peuple libre dans notre pays) ». Afin d'établir Israël il y a 70 ans et de protéger Israël, tous les jours depuis, nous avons dû nous battre contre des forces tyranniques et terroristes qui méprisent la liberté. Comme la France, Israël croit en la liberté. Comme la France, Israël chérit la liberté.
Comme la France, Israël est une démocratie fière – fière de son bilan en matière de préservation de la liberté au cœur du Moyen-Orient. C'est un accomplissement particulièrement remarquable car en 70 ans il n'y a pas eu un seul moment, pas une seule seconde même, durant laquelle la démocratie israélienne a été remise en question. Nous sommes et resterons en faveur de la liberté.
Nous sommes également en faveur de « l'égalité ». Comme la France, Israël valorise l'égalité. Notre peuple a donné au monde la déclaration d'égalité la plus puissante – celle écrite dans la Bible, selon laquelle tous les Hommes sont créés à l'image de Dieu, et c'est cette vision fondamentale d'égalité qui guide notre nation aujourd'hui. C'est pourquoi Israël abrite des juges de la Cour Suprême arabes, des diplomates chrétiens, des officiers de police arabes, des ministres druzes – un ministre druze de mon Cabinet est actuellement avec nous ce soir, M. Ayoub Kara. Israël compte aussi des femmes pilotes de chasse, et des parlementaires homosexuels à la Knesset. Nous comptons sur la passion et la créativité de tous nos citoyens, peu importe leur sexe ou leur religion, leur appartenance ethnique ou leur race. En Israël, nous croyons que tous sont égaux devant Dieu, et Israël est le seul pays au Moyen-Orient où tous sont égaux devant la loi.
Enfin, « fraternité ». Comme la France, Israël est une nation fraternelle, solidaire avec le reste du monde. Cette solidarité s'illustre lorsqu'Israël envoie de l'aide médicale à des pays comme Haïti ou le Népal après des catastrophes naturelles dévastatrices. Entre nous, après notre soirée, j'ai prévu de m'entretenir avec mon ami, le Président du Guatemala, et lui offrir toute l'aide que nous pouvons apporter à son peuple. Les Israéliens sont prêts à se rendre où il faut, partout dans le monde, pour offrir espoir et lumière.
Nous voyons également se manifester cette solidarité lorsque nous soignons des milliers de blessés syriens, victimes d'une guerre terrible et d'un régime brutal. Cette solidarité s'exprime également dans les technologies salvatrices que nous partageons avec les agriculteurs indiens et les mères africaines qui n'ont plus à marcher des heures entières chaque jour pour aller chercher de l'eau, car grâce à la technologie israélienne, ce problème est désormais résolu.
Nous voyons cette solidarité aussi dans les relations pacifiques que nous avons maintenues avec nos voisins arabes – l'Egypte et la Jordanie – grâce à des accords de paix qui ont résisté à l'épreuve du temps. Et ainsi que je l'ai dit au Président Macron aujourd'hui, je pense que cette paix va s'étendre plus largement aux pays arabes et enfin à nos voisins palestiniens.
Ces valeurs essentielles – liberté, égalité et fraternité – unissent nos deux peuples et nos deux pays. Mais elles ont des adversaires : ces personnes qui s'opposent à nos valeurs et tentent de nous éliminer. Ils nous frappent, non pas parce qu'ils nous haïssent pour ce que nous sommes, mais pour ce en quoi nous croyons. Ils croient en tout ce qui s'oppose à la liberté, à l'égalité et à la fraternité. Ils aspirent à un monde différent – un monde sombre, qui nous renverrait au Moyen-âge. En France, ces personnes ont ciblé un supermarché, un journal satirique, une salle de concert. En Israël, ils ont ciblé des écoles maternelles, des cafés, des boîtes de nuit. Et ces militants terroristes sont unis, alors à nous de nous unir également contre eux. Car je suis convaincu que nous pouvons gagner la guerre contre le terrorisme en nous unissant autour de valeurs communes. Le Président Macron et moi avons eu l'occasion d'évoquer tout cela aujourd'hui et je pense que nous avons saisi des opportunités qui s'avéreront bénéfiques dans notre quête de paix et de sécurité au Moyen-Orient et bien au-delà."