AMIT, une oeuvre éducative d’excellence

12 mars 2012
Pasteur Gérald Fruhinsholz


Alors qu’AMIT donnait son 3e concert annuel à Jérusalem, hier soir au Centre Begin, Judith Schwed-Lion, jeune et talentueuse sous-directrice générale d’Amit (francophone !), nous annonçait qu’une des écoles d’AMIT avait été touchée par un missile de Gaza. Grâce à Dieu et aux décisions de la Sécurité israélienne de fermer les écoles, aucune victime parmi les étudiants n’a été à déplorer.

Peut-être aurait-il fallu des morts hélas pour que la Presse française mette davantage l’accent sur le déchaînement des tirs de missiles provenant de Gaza durant ce seul week-end – 147 missiles tirés (1) – plutôt que sur les frappes de représailles ordonnées par Tsahal.
Son porte-parole a commenté : « Aucun pays ne laisserait un million de civils à la merci des roquettes et ne montrerait une telle retenue à l’égard de ceux qui les attaquent ».

La devise d’AMIT : « construire Israël enfant par enfant »

AMIT est l’exemple de projet d’intégration superbement conçu par des initiatives privées, comme il en existe beaucoup en Israël. C’est en 1925, qu’une femme de foi juive polonaise/américaine Bessie Gotsfeld devenue Batya (2), a eu l’idée de commencer une oeuvre pour des enfants défavorisés ou en échec scolaire en Israël.

Aujourd’hui, cette oeuvre représente 98 établissements scolaires et/ou éducatifs sur tout le pays, et 25 000 élèves. Parmi eux sont de nouveaux émigrants d’Ethiopie, d’Argentine, de France et d’ex-URSS. Des classes spécialisées pour des enfants autistes, une école pour adolescents avec handicap mental, des écoles primaires, des lycées techniques, des lycées pour élèves de très haut niveau, des homes d’enfants, des villages pour délinquantes… tous les enfants d’Israël sont les bienvenus chez AMIT.


AMIT permet ainsi aux jeunes Israéliens de réaliser leur potentiel en renforçant la société israélienne par l’éducation avec une attention toute particulière donnée aux enfants d’origines et de cultures diverses, dans un cadre académique d’excellence et animée des valeurs juives d’idéal sioniste.

 

Un concert de grande qualité

Le spectacle donné hier soir était de qualité, une première partie faite par la chorale d’enfants de l’école AMIT Reishit de Jérusalem, chorale comptant aujourd’hui environ 30 élèves.

Gabriel Chouraqui était la vedette de la soirée avec son quatuor à cordes Tsion formé avec des copains de l’armée. Gabriel est un jeune virtuose, un violoniste hors-pair, comme il en existe dans le monde juif. Gabriel est un bel exemple de parfaite intégration – il brille dans ses yeux non seulement sa fierté d’être israélien et sa joie de l’amour de la musique, mais aussi son amour pour D.ieu. Sa maman dit de lui qu’il a « le violon dans sa main gauche et la Torah dans sa main droite ». A 14 ans, il a été sélectionné pour jouer au Gala de l’Unesco , en 2006.



Merci à tous ceux qui d’une façon ou d’une autre, ont contribué à l’organisation de ce magnifique événement au profit des enfants d’AMIT.

Pour faire un Don à AMIT et leur permettre de continuer leurs projets éducatifs en Israël, et afin de réparer son école à Beersheva, rendez-vous sur le site d’AMIT.



(1) Sur 52 roquettes tombées sur Beersheva, le Dôme de fer a intercepté 43. Bel exemple technologique militaire de défense israélienne !

(2) En 1947, Bessie/Batya a donné son nom à Kfar Batya, un kibboutz/ferme-école pour des enfants, près de Ra’anana.




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