15 janvier 2014
Pasteur Gérald Fruhinsholz
Je suis choqué par cette église qui a pris position contre Israël en réalisant cette réplique du Mur de sécurité à Bethlehem ! Cette maquette qui a coûté 30 000 £ (36 000 euros), a été installée autour de l’église St James à Londres pour 12 jours, Noël dernier.
Déjà des voix se sont élevées contre« ce projet coûteux ayant nécessité le concours d’architectes et designers, utilisant échafaudages, matériaux, et toute une équipe d’ouvriers. Avec les bouches à nourrir et les morts de froid dans ce seul pays, il est honteux que l’Eglise de St James, Piccadilly, ait gaspillé tant sur ce qui n’est rien de plus qu’un exercice de propagande anti-Israël ».
Lettre à la direction de l’Eglise St James, Piccadilly, Londres
Une histoire vraie…
Les bergers bâillonnèrent les femmes, leur ôtèrent les chaussures et attachèrent leurs mains. Ils forcèrent une des femmes à se mettre à genoux, couvrirent sa tête et poussèrent sa nuque vers l’avant. La femme s’agenouilla, et se prépara à être décapitée. Et soudain elle vit une grande lumière, la lame du couteau qui brillait au soleil. La femme juive murmura : « Ecoute, O Israël ». Le musulman cria : « Allah Hu Akbar », et la chrétienne s’écria « Jésus », le nom d’un Juif né dans la ville de David.
Par treize fois, les bergers enfoncèrent leurs couteaux dans le corps des femmes, brisant des os, déchirant leur chair, en empalant même une d’entre elles dans le sol. Alors que la juive faisait la morte, elle vit son amie chrétienne déchiquetée, mourir sous ses yeux.
Les bergers rentrèrent chez eux en glorifiant et louant Allah pour tout ce qu’ils avaient vus, et répandirent la nouvelle de ce qu’ils avaient fait. « Aujourd’hui, près de la ville de David, deux des Juifs ont été massacrés », dirent ils. Ils se réjouissaient et dirent à leurs voisins, « ce sera un signe, ils trouveront deux des leurs, honteusement enveloppés dans des vêtements ensanglantés et gisant dans les buissons ». Et tous ceux qui entendaient cela furent étonnés ».
J’ai beaucoup réfléchi aux événements de ce jour épouvantable, qui ont culminé par mon assassinat manqué et la mise à mort de mon amie. Il me semble que, plus que quiconque, je pourrais être pardonnée si je haïssais les Palestiniens. Je crois aussi que je pourrais être pardonnée si je pensais que tous les Palestiniens sont des terroristes. Ce n’est pourtant pas mon cas. Au contraire, j’ai maintenu mes relations avec mes amis palestiniens, de sorte que mon ignorance ne m’a pas amenée à haïr. Je déteste la haine. Et c’est votre haine, sous la forme d’un conte pour Noël, qui m’a obligé à écrire.
Je me plais à penser qu’en tant que chrétiens, jamais vous n’auriez toléré l’odieux assassinat de Kristine Luken ou l’attaque sur ma propre personne. Je soupçonne cependant que vous en viendrez à rationaliser cette sauvagerie comme un résultat inévitable de « l’occupation israélienne ».
Vous suggérerez sans doute que les Palestiniens qui ont assassiné mon amie étaient eux-mêmes des victimes qui ont grandi dans la dépravation. J’en conviens, mais tiens à souligner que si c’est la pauvreté qui était en cause, les aristocrates qui ont piloté des avions dans les tours jumelles n’avaient aucune raison de commettre leurs crimes.
Les terroristes palestiniens sont bien des victimes, les victimes d’un régime islamique radical et primitif qui leur impose un régime de malnutrition morale axé sur la haine des Juifs et la haine de toute vie – la leur propre comprise. Ils ont également été privés : privés d’une éducation qui chérit la culture, l’histoire, la littérature, l’art et la dignité de la différence. Leur morale appauvrie couplée à des généralisations ignorantes est ce qui a permis à deux hommes de massacrer sans sourciller des femmes sans défense.
Votre «mur», que vous avez érigé près de votre église, est, espérons-le, simplement le fruit de votre propre ignorance et de généralisations simplistes concernant la situation complexe ici, au Moyen-Orient. Néanmoins, comme tout mur, il sert de façade et de barrière. Si on examinait votre mur, on pourrait voir que sous la surface blanchie à la chaux qui se préoccupe de la politique israélienne, se trouvent les briques de l’antisémitisme. Ces briques s’élèvent bien haut. Elles marquent des attentes de tout un peuple. Ce mur anticipe la séparation de la nation d’Israël comme indésirable.
Votre mur est cimenté par une théologie de supériorité qui dit que D.ieu a abandonné les Juifs. C’est la même théologie qui sous-tend l’islam radical. D.ieu a essayé les Juifs, puis les chrétiens, mais en fin de compte ce sont les musulmans qu’Il a décidé de choisir.
Votre mur n’est qu’une brique dans le mur global du programme islamique, un programme qui ne reculera devant rien jusqu’à la destruction de l’Etat juif. Pour votre propre détriment culturel, c’est un mur qui obstrue la vérité et ne cherche pas seulement à détruire Israël, mais en fin de compte toute société judéo-chrétienne.
Votre mur enflamme un conflit ancien. Ceux qui, comme moi, vivent dans cette région, savent qu’il a besoin, non pas d’une exacerbation de la haine, mais d’un apaisement.
Votre mur est un affront à Kristine Luken et aux autres victimes de la terreur, qui auraient pu être en vie aujourd’hui si un mur avait été érigé sur les 90% de terres restants qui nous séparent de nos voisins palestiniens.
Votre mur est une injustice pour les chrétiens qui vivent sous le despotisme musulman. Ironiquement, c’est l’Etat d’Israël, que vous jugez paria et injuste, qui est unique au Moyen-Orient parce que contrairement à tous nos voisins, notre population chrétienne est en plein essor et nos chrétiens ont des droits religieux complets.
S’il vous plaît écrivez sur votre mur, sous la croix, à présent obscurcie par le croissant …. » R.I.P Kristine Luken. «
Sincèrement
Kay Wilson
(merci beaucoup à Anne Dubitzky -Global Justice Group)