19 mars 2013
Pasteur Gérald Fruhinsholz
Ce sont les mots de Aaron Bryan Bijaoui, 16 ans, de l’école Ozar Hatorah : « Je suis vivant…. dit-il, son regard dans le vague, mais les autres ne sont plus là, et j’ai trop de mal à le supporter ».
Le matin du 19 mars 2012 à Toulouse, Aaron, comme à son habitude, accueille les plus jeunes élèves à l’école Ozar Hatorah. Ce matin-là, il voit Jonathan Sandler et ses fils, Gabriel et Arié arriver ; il est avec Myriam, 7 ans, la fille du directeur, à l’entrée de l’école. Mais ce matin-là, il a surtout fait face à l’innommable – Bryan est gravement blessé par balle.
La vie d’Aaron a définitivement changé. Sa mère dit qu’il ne rit plus comme avant ; il a vécu en direct l’horreur de l’école Ozar Hatorah. Il n’oubliera jamais les visages des enfants tués sous ses yeux, tout comme celui de Jonathan Sandler…
De même, nous ne voulons pas oublier… les victimes d’Itamar. La tuerie d’Itamar, c’est également le fait de fous islamistes, le 11 mars 2011, qui poignardèrent cinq membres d’une même famille, le père, la mère et trois de leurs enfants, le dernier à peine âgé de trois mois – ils vivaient à Itamar, une implantation israélienne, près de Schekhem (Naplouse).
« Pour plus de lumière »
« Le jeune enseignant se consacrait à transmettre la pensée juive et faire le don, à l’élève et à son lecteur, de la capacité à se bâtir du sens à sa vie. Il fait, à travers ce livre entendre et rayonner sa voix. Et c’est bien dans cette perspective qu’Eva Sandler, l’épouse de Jonathan, a choisi comme titre à cet ouvrage « Pour plus de lumière ». »
‘Am Israël ‘hai !
C’était le 1er nov 2012, Binyamin Netanyahou était venu en France à Toulouse, pour être avec Eva Sandler, les parents de la petite Myriam Monsenego, et la communauté juive de Toulouse. Le Président François Hollande était venu également, suite aux évènements tragiques de Toulouse qui concernent la France, promettant de protéger les Juifs. Mais personne n’ignore que, de toute façon, ces menaces de la part d’un Islam extrémiste, iront en empirant, et que les Juifs, un jour ou l’autre, auront un choix à faire : ou bien subir l’opprobre en diaspora ou bien vivre libre en Israël.
Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, et ton cœur bondira et se dilatera,