Après cette terrible explosion qui a tué 21 soldats israéliens, de jeunes réservistes qui avait repris les armes pour s’engager à Gaza, il est indéniable que Tsahal fait face aux meilleurs éléments du Hamas, parmi les mieux acharnés d’autant plus qu’ils sentent la fin proche. Le prix à payer s’alourdit pour en finir avec l’organisation terroriste : depuis le début de la guerre, 556 soldats ont été tués (depuis l’entrée dans Gaza, 219). Il y a plus de 2000 blessés.
Khan Younès est le fief du Hamas, c’est la ville de naissance des principaux commanditaires de l’attaque du 7 octobre : le leader du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, et celui de la branche armée, Mohammed Deif. C’est un fait connu que même les ennemis d’Israël viennent en Israël, pour y recevoir des traitements médicaux, car la politique d’Israël a toujours été de traiter les terroristes et les victimes de la même manière. Saeb Erekat, le dirigeant de l’OLP, lorsqu’il avait contracté le COVID, avait choisi de se rendre à Hadassah de Jérusalem plutôt que dans un hôpital palestinien. Parmi tous ces cas, il n’y a plus rageant de voir que le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, le cerveau du massacre du 7/10, a eu la vie sauve grâce à des médecins israéliens qui ont opéré sa tumeur au cerveau en 2006, à une époque où il purgeait plusieurs peines de prison à vie pour l’enlèvement et le meurtre de deux soldats israéliens en 1988. Il fut libéré lors d’un échange de prisonniers en 2011 contre le soldat israélien Gilad Shalit. Le médecin a déclaré : « Si je ne lui fournis pas de soins médicaux, je ne suis pas différent des gens du Hamas ».
Il y a heureusement des exceptions ! Une libanaise chrétienne, Brigitte Gabriel, est aujourd’hui un fervent soutien d’Israël parce qu’elle a vu l’humanité en Israël (1).
Israël peut-il se renier et refuser de soigner ses ennemis ?… Ce n’est pas dans l’Adn du peuple juif – Israël a le souci de chaque vie. Hélas, combien ses ennemis en ont profité et n’en éprouvent aucune reconnaissance. De la même façon, quoiqu’en disent les nations, Tsahal fait tout pour épargner le plus de civils gazaouis, au risque souvent de mettre en danger ses propres soldats.
« Prends courage » est une expression maintes fois utilisée dans la Bible à propos d’Israël.
C’est Moïse, à la fin de sa vie, qui dit au jeune Josué/Yehoshoua : c’est à toi d’entrer dans le pays promis et d’affronter tous les ennemis, prends courage ! C’est Dieu Lui-même qui le dira à Josué, après la mort du grand leader ; Dieu connaissait le prix à payer. C’est le roi David ayant combattu toute sa vie, qui transmet le flambeau à son jeune fils Salomon. C’est le grand Réformateur Esdras/Ezra, voyant le Temple détruit à son retour d’exil, qui sera encouragé par les Lévites – ils lui diront : « Prends courage, et agis ! ».
Aux soldats de Tsahal, à Israël, nous disons : « relève toi et prends courage ! ». La bataille est en proportion à l’enjeu de la destinée d’Israël. L’Ennemi déploie toutes ses forces et ses ruses pour tenter de déstabiliser et affaiblir le pays. Dieu avait prévenu Israël (Exode 17:16) : « Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom : l’Eternel ma bannière. D.ieu dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l’Eternel, il y aura guerre de l’Eternel contre Amalek, de génération en génération ».
Puissent les gens de bonne volonté élever la bannière d’Israël, dans ce monde ! Puissent les chrétiens se lever, et se tenir aux côtés d’Israël à l’image de Hur et Aaron soutenant les mains de Moïse, dans la prière et l’action.
(1) En 1978, la famille de Brigitte Gabriel a été prévenue d’une attaque de milices islamiques contre tous les Chrétiens. Elle a eu la vie sauve, avec les siens, grâce à l’intervention de Tsahal qui avait lancé ‘l’Opération Litani’ dans le Sud-Liban. Sa mère, grièvement blessée, fut transportée dans un hôpital israélien où elle a été soignée. C’est là que Brigitte Gabriel a découvert le vrai visage des Israéliens, humains et prévenants, contrairement à l’image néfaste qu’elle se faisait d’eux à cause de la propagande constante menée dans son pays contre les Juifs » (LIEN). Brigitte Gabriel a pris nettement position sur la question du conflit. Elle a estimé que ‘forcer Israël à accepter la ‘solution des deux Etats’ ne pouvait donner aucun résultat positif à moins que les Palestiniens ne soient d’abord obligés de corriger leurs agissements, d’éliminer la haine de leurs manuels scolaires, d’enseigner la tolérance à leur population et de prôner l’acceptation d’Israël et des Juifs comme voisins ».