Alors que Mr António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, condamne Israël à propos de Gaza, il est crucial que le monde fasse l’effort de faire « la différence » entre la barbarie exercée par les terroristes en Israël et la barbarie à Gaza, quand ces mêmes terroristes empêchent les Gazaouis de partir loin des bombardements du nord de la ville. C’est le même esprit de barbarie et de cynisme cruel, celui d’utiliser des boucliers humains. Les vivres qui sont arrivés dans les convois humanitaires (le 4e) sont vendus par le Hamas à des prix prohibitifs, et le fuel est réservé au système de ventilation des tunnels, pas aux hôpitaux. Mais le monde préfère croire qu’Israël affame Gaza.
Israël fait tout son possible pour cibler les centres de commandements du Hamas et les maisons luxueuses des chefs du Hamas, et même avertir au préalable les gens d’une frappe imminente. Quelle nation dans le monde a fait cela dans les guerres ?…
Le bombardement de Berlin ou de Dresde durant la 2e guerre mondiale a-t-elle laissé la moindre chance aux Allemands innocents de quitter la ville ? Lorsque Mr Churchill, héros de la guerre, a bombardé et anéanti la flotte à Mers-El-Kébir où mon père se trouvait comme matelot, a-t-il demandé aux 2000 marins français de quitter leurs navires ?…
Non, mais le monde aime culpabiliser Israël. On parle de « colonisation », alors que Gaza est libre depuis 2005 de faire de cette ville, avec l’argent de l’Europe, du Qatar et de leurs amis richissimes arabes, une cité florissante comme Singapour. L’Egypte refuse d’accueillir les réfugiés de Gaza ; le monde s’émeut-il de cet égoïsme à l’encontre de leurs frères musulmans ? … Non, on préfère rejeter la faute sur Israël, c’est plus facile et surtout cela contente les rues arabes dans le monde, le soutien massif du Hamas dans les capitales.
Le Hamas libère des otages. Ah oui, au compte-goutte. Et les 30 enfants, dont le plus jeune un bébé de 9 mois, de même une petite-fille dont les parents et les frères et sœurs ont été froidement exécutés devant elle, sont-ils seulement visités par la Croix-Rouge ? Des camions de vivres entrent à Gaza soi-disant contre des otages – « on échange des Juifs contre des camions » dira un commentateur, comme lors de la 2ème guerre mondiale. Il reste plus de 200 otages, des femmes, des ados qui ont déjà été violées, etc. Dans quel état seront-ils, au sortir de cet enfer ? …
Tsahal a fait un film de 45 mn pour les journalistes, sur les événements du 7 octobre 2023 avec les enregistrements vidéo récupérés via des caméras de surveillance, les téléphones portables des victimes et des images filmées par les terroristes eux-mêmes. Une centaine de journalistes étaient présents… ils étaient dans la sidération, pleuraient devant tant d’horreurs, sortaient pour vomir…
Voici une petite description de cette horreur (je suis désolé d’infliger cette histoire, mais c’est pour tous les António Guterres, ‘Hania de Jordanie, la BBC anglaise, et autres soutiens du Hamas, également pour les humanistes bien-pensants …). Il s’agit d’un témoignage sur le massacre de Beeri, raconté par un Israélien de Zaka, une association juive qui s’occupe des morts, qui les identifie, et essaie de rassembler les morceaux de corps pour un enterrement digne :
« Nous les avons trouvés assis à table au milieu d’un dîner de fête – c’était shabbat – la mère, le père et leurs trois petits-enfants. Le pied de la jeune fille avait été coupé de son vivant, chacun des parents s’est fait arraché un œil de son vivant, la main d’un enfant a été coupée et les doigts du bébé ont été coupés. Puis les nazis du Hamas se sont assis pour manger et ont vu une famille se vider de son sang ».
« Jusques à quand Seigneur ?… », disait le Psalmiste dans la Bible.
Note : La superbe peinture murale à Haifa (photo) a été réalisée par Benzi Brofman
Il y a de l’espérance pour ton avenir !
Ce matin, en même temps que nous lisions ce témoignage glaçant de Zaka, nous avons pleuré en écoutant un chant magnifiquement interprété par une chorale à l’ouverture d’informations télévisées au Japon. C’est le chant d’une artiste israélienne, Sarit Hadad – issue d’une famille juive géorgienne – « Sh’ma Israel Elohai » (LIEN : interprétation en français, et en hébreu), dont voici la traduction :
– Écoute Israël mon Dieu, Tu peux tout, Tu m’as donné ma vie, Tu m’as tout donné, Dans mes yeux une larme, Le cœur pleure en silence, Et quand le cœur se tait, L’âme crie…
– Écoute Israël mon Dieu, Maintenant je suis seul, Renforce-moi mon Dieu, Fais que je n’aie pas peur, La douleur est grande, Et il n’y a nulle part où fuir…
– Fais que cela se termine car je n’ai plus de force, Quand le cœur pleure, Le temps s’arrête, L’homme voit soudain toute sa vie, Vers l’inconnu, il ne veut pas aller, Il appelle son Dieu sur le bord de l’abîme.
Tout est dit dans ce chant, la douleur et le cri de l’âme vers Dieu. Israël croit en son Dieu et pleure comme Rachel dans la Bible. Mais le prophète Jérémie, qui s’étonne de voir l’indifférence des nations, sait que Dieu entend, un Dieu qui est juste et qui se vengera de ses ennemis.
« On entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants ; elle refuse d’être consolée sur ses enfants, car ils ne sont plus… Ainsi parle l’Eternel : Retiens tes pleurs, retiens les larmes de tes yeux ; car il y aura une consolation pour ta peine, dit l’Eternel … Il y a de l’espérance pour ton avenir, dit l’Eternel » – Jérémie 31 :15-17
Le 25 octobre 2023 – 19e jour de la guerre