Colère et indignation sont les sentiments qui animent la population juive avec cette accusation de la CPI, émanant d’un procureur, Karim Kahn, lui-même sous le coup d’une accusation grave. La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce jeudi 21 novembre des mandats d’arrêt sans précédent contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Quelle dérision : un Occident prétendument démocratique joint sa voix aux groupes terroristes qui se réjouissent tellement de cette décision ! La France, le Canada, la Belgique, l’Espagne, la Hollande, la Suisse, l’Irlande et l’Italie ont même annoncé qu’elles arrêteraient Netanyahou et Gallant s’ils mettaient les pieds sur leur sol. La CPI et ces nations ont-elles agi de même avec l’Iran dont les mollahs exécutent des hommes pour leur orientation sexuelle, des femmes libres et résistantes, et dernièrement un ressortissant allemand de 70 ans ?… N’y a-t-il pas là « crime contre l’humanité » ? Il semble qu’il y a toujours deux poids, deux mesures, lorsqu’il s’agit d’Israël.
• Bravo au Premier Ministre Victor Orban qui a le courage de braver cette décision inique, en invitant Binyamin Netanyahou à Budapest.
• Bravo aux États-Unis qui ont mis leur veto à une résolution du Conseil de sécurité pour un Cessez-le-feu à Gaza.
Le chef de l’Etat hébreu a répondu immédiatement à l’accusation qui est comme une gifle, faisant référence à l’Affaire Dreyfus :
« […] Le même tribunal, qui nous accuse de crimes fictifs, ignore les véritables crimes de guerre. Des crimes de guerre épouvantables commis contre nous et contre bien d’autres dans le monde. Après le terrible massacre du 7 octobre, là où les meurtriers du Hamas ont violé des femmes, décapité, brûlé des enfants devant leurs parents et kidnappé des centaines de nos citoyens – femmes, personnes âgées et enfants, ils continuent de commettre des crimes de guerre contre nous… »
[…] Nous sommes accusés d’affamer la population – quand nous livrons des centaines de milliers de tonnes de nourriture pour nourrir la population, alors que le Hamas pille cette nourriture et affame les habitants de Gaza.
Tout est inversé – Le bien tourne au mal – Et le mal devient bien…
Israël a vacciné environ 97 % des habitants de la bande de Gaza contre la polio. De quel génocide parle-t-on à La Haye ? ».
Le point positif est que ces folles accusations empêchant les dirigeants israéliens de voyager – l’Australie a même refusé d’accorder un visa à une ministre israélienne, Ayelet Shaked – ont uni Israël dans la même indignation et la colère, celle d’un peuple qui fait tout pour tenter de mettre hors d’état de nuire des groupes terroristes, en payant un prix très élevé.
Où est l’Eglise face à cette accusation injuste, va-t-elle encore rester silencieuse ?…
On se souvient que durant la 2ème guerre mondiale, l’Eglise s’est fait remarquer par son silence – un « silence assourdissant » ; il y a eu heureusement des exceptions.
La Coalition Européenne pour Israël (ECI) fondée par des chrétiens, donne la parole à une sœur de la Communauté de Darmstadt, qui a été une bénédiction pour Israël depuis l’après-guerre. Evoquant la « Nuit de Cristal » des 9 et 10 novembre 1938, Sœur Adora Graf a demandé « si la Shoah aurait pu être évitée, si les églises allemandes avaient sonné les cloches cette nuit-là. Elles sont restées muettes. De la même manière, nous devons nous demander pourquoi les églises locales n’ont pas hissé le drapeau israélien le 8 octobre en solidarité avec le peuple juif qui venait de vivre le jour le plus meurtrier depuis l’Holocauste. Nous étions silencieux à l’époque et nous le sommes encore aujourd’hui », conclut-elle, avec honte.
Un antisémitisme décomplexé, voilà la « vertu » de ces chefs d’état qui préfèrent accuser ceux qui combattent le terrorisme plutôt que les encourager, qui préfèrent crier avec les loups plutôt que de faire barrage à ceux qui détruisent la société. Lâcheté et couardise, voilà des qualités qui ne les honorent pas.
Binyamin Netanyahou a conclu son message : « Aucune décision stupide ne changera la vérité… Ensemble nous resterons debout, ensemble nous nous battrons, et avec l’aide d’Hashem, ensemble nous gagnerons ! »
Donnons le dernier mot au Dieu de Jacob (Esaïe 62) :
« Pour l’amour de Sion Je ne me tairai pas, pour l’amour de Jérusalem,
Je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume.
Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire »