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Au pied du mur

A Jérusalem, 10 jours après les Législatives en France, nous recevons enfin les papiers concernant les candidats du premier tour … Ils arrivent « après la bataille ». Meyer Habib, le candidat LR, a donc perdu au profit de Caroline Yadan (Ensemble). On aura encore une voix favorable à Israël à l’Assemblée.

Pour la France, les jeux sont faits ; la France de Victor Hugo et Emile Zola va devoir composer avec l’Extrême-gauche alliée aux Musulmans anti-démocratiques.

Le soir du 7 juillet, « les partisans du Nouveau Front Populaire se sont donné rendez-vous place de la République, à Paris, point de ralliement habituel des manifestations successives du peuple d’Extrême-gauche. ‘Urgence Palestine’ et le mouvement ‘Antifa’ ont habillé de banderoles le socle cylindrique du monument : ‘stop au génocide à Gaza’. Décidément, depuis le pogrom du 7 octobre, le conflit au Moyen-Orient aura bien servi la cause islamo-gauchiste… Des dizaines de personnes agitent des drapeaux palestiniens, marocains, algériens … » (LPH Info). Mathilde Panot a déclaré : ”Dans les deux prochaines semaines, nous reconnaîtrons l’État de Palestine”.

Oui, le son du shofar pour l’aliyah a sonné ! Malgré toutes les bénédictions apportées par les Juifs de France durant des siècles dans tous les domaines – médical, bancaire, scientifique, artistique, militaire, etc. , les « chemises brunes » aux couleurs Palestine, selon ces slogans – « Juifs, casse-toi, la France n’est pas à toi ! » – dévoilent leur programme fasciste.

Comme du temps du roi louis XIV qui avait chassé tous les Protestants de France lors de la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, l’édit de tolérance promulgué par le roi Henri IV un siècle avant, les Juifs de France sont à présent au pied du mur, amenés à quitter l’ex « Douce France ». Nous sommes en 2024, dans le pays des Droits de l’Homme de 1789, dont la Déclaration fut inspirée par les Tables de la Loi de Moïse … et où le drapeau français est piétiné et brûlé par nombre d’immigrés nord-africains.

Selon la lecture hebdomadaire de la Torah, la parasha « Kora’h » (Nombres 16,1-18,32) est intéressante ! La « révolte de Koré » est illustrée par Koré, cousin de Moïse et Aaron, à la tête de 250 hommes ; Koré convoite la fonction sacerdotale. Dans cette bande de contestataires, 3 chefs de tribu – Dathan, Abiram et On – contestent le leadership de Moïse, prétextant qu’il ne les a pas conduits dans le Pays promis. Derrière cette rébellion contre l’autorité établie, c’est en fait contre D.ieu lui-même qu’ils se révoltent. Par le bras de la colère divine, Koré et tous ceux qui l’avaient suivi dans cette rébellion périront le lendemain avec « 14.700 personnes ».

Peut-on faire un parallèle de cette parasha avec les « Kaplanistes », les Israéliens de Tel-Aviv qui manifestent avec violence contre le gouvernement, contestant l’autorité établie ? Il ne m’appartient pas de le dire.

Si les Juifs de France sont au pied du mur, il est un autre Mur, le Kotel à Jérusalem, devant lequel régulièrement, des milliers de Juifs se trouvent, ensemble dans l’unité, priant pour la libération des otages, pour une victoire militaire totale, et pour la Guéoula, la Délivrance finale avec la venue du Messie glorieux.

Car D.ieu n’abandonnera jamais Ses plans de bénédiction envers Son peuple, qui sera lui-même une bénédiction pour les nations en ce temps messianique.

« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où J’accomplirai la bonne parole que J’ai dite sur la maison d’Israël et sur la maison de Juda. En ces jours et en ce temps-là, Je ferai éclore à David un germe de justice ; Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En ces jours-là, Juda sera sauvé, Jérusalem aura la sécurité dans sa demeure » – Jérémie 33 :14

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