30 janvier 2017
Pasteur Gérald Fruhinsholz
Le monde s’offusque des décrets, des décisions non politiquement correctes du président Donald Trump, concernant notamment le tri dans l’accueil des réfugiés, au détriment des Musulmans.
Mais qui s’offusque de ce que les Juifs sont interdits de séjour dans les pays islamiques… même pour ceux, non-juifs, qui ont sur leur passeport un tampon estampillé « Israël » ? Et qui s’offusque de ce que les chrétiens n’ont pas le droit de pratiquer leur foi ou de construire des églises dans les pays islamiques ?
Aujourd’hui, avec le laxisme des nations occidentales et la tolérance humaniste/électoraliste des gouvernants européens, l’Autorité Palestinienne (AP) se sent forte, et n’hésite pas à faire feu de tout bois pour réclamer de changer l’histoire d’Israël, et pourquoi pas (!) … d’abroger une décision vieille d’un siècle, le 2 nov 1917 – « Déclaration Balfour » – prise par des responsables politiques croyant dans les promesses du Dieu d’Israël.
Nous sommes dans les temps de la fin, et il est bon de savoir que l’Éternel place des hommes et des femmes, des leaders qui ne s’alignent pas sur « la pensée unique », mais sur la Parole de Dieu, et défendent Israël. N’oublions pas que les plans se déroulent selon les prophéties : « Jérusalem sera une coupe d’étourdissement pour les peuples d’alentour (le monde arabe)… et une pierre d’achoppement pour les nations (l’Occident) ».
Mais comme dit le prophète, « Jérusalem restera à sa place » (12:6) comme capitale éternelle de l’Etat hébreu. « Ainsi parle l’Éternel : Je reviens à Sion, et J’habiterai au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelé ville de vérité (‘ir ha’emet), et la montagne de l’Éternel des armées, montagne sainte » (8:3).
Alignons nos pensées sur ces paroles.
Ci-dessous un article des « Nouvelles d’Israël » (l’Appel de minuit), un mensuel chrétien suisse.
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L’Autorité Palestinienne (AP) réécrit l’histoire, entre autres par l’intermédiaire de l’UNESCO. Leur but est de saper la légitimité de la souveraineté juive en Israël.
Le document original qui est connu sous le nom de Déclaration Balfour est conservé à la British Library de Londres. Dans ce document écrit, il s’agit de l’engagement du gouvernement britannique d’aider à la création « d’un foyer pour le peuple juif en Palestine ». Cette déclaration qui précédait la fondation de l’État d’Israël a été envoyée en novembre 1917 par le ministre des Affaires étrangères Arthur James Balfour à Lionel Walter Rothschild, un banquier britannique de la dynastie Rothschild.
Un siècle plus tard, ce document est l’objet central d’une campagne internationale organisée par l’AP. L’objectif de la campagne est de faire bouger le gouvernement britannique pour que celui-ci déclare son engagement comme nul ou qu’au moins il s’excuse auprès du peuple palestinien pour ce « projet colonial ». Du point de vue palestinien, il s’agit d’un document selon lequel « des gens ont promis un lieu auquel ils n’appartenaient pas et qui ne leur appartenait pas ». De nouveau, ce document a été appelé côté palestinien comme « un crime contre le peuple palestinien ».
Cette campagne a été réalisée dans un lieu symbolique : à la Chambre haute britannique au cours d’une rencontre arrangée fin 2016 avec la baronne Jenny Tonge qui est connue pour sa position anti-israélienne. Au grand dam des Palestiniens, le contenu de cette rencontre n’a pas fait les gros titres internationaux, mais plutôt les déclarations faites par cette députée britannique. Celles-ci reflétaient notamment leur caractère antisémitique dans le monde. La députée du parti libéral-démocrate avait renvoyé la responsabilité des Juifs pour la Shoah. Lors de la manifestation, elle a récolté les claques des hôtes invités, l’indignation internationale et de vives protestations. Cependant, ce début pas très glorieux de la campagne n’a pas irrité ses initiateurs. Ils veulent continuer leurs efforts à ce sujet en 2017.
Cette tentative, de transformer ou complètement réécrire l’histoire, cadre avec les efforts palestiniens auprès de l’UNESCO de discréditer l’attachement juif à un État saint à Jérusalem. Dans les deux cas, il s’agit d’une campagne à motivation politique que l’on doit traiter de farce. Après que les Palestiniens lors du dernier sommet de la Ligue Arabe en Mauritanie aient annoncé qu’ils voulaient accuser la Grande-Bretagne à cause de la Déclaration Balfour, le premier ministre d’Israël, Benjamin Netanyahou, a dit que « les Palestiniens peuvent bien porter plainte contre le patriarche Abraham, qui avait acheté la terre à Hébron ou traîner l’Iran devant les tribunaux à cause de la déclaration de Cyrus » [ancien roi de Perse qui en 539 av J-C. avait incité les Juifs a revenir de leur exil de Babylone à Sion].
Mais la véritable racine du conflit se cache derrière cette farce publique : s’opposant à la souveraineté juive dans le pays d’Israël, l’AP souhaite effacer la déclaration Balfour de l’Histoire. La raison fondamentale de ce comportement c’est que les Palestiniens essaient de créer un ‘cas’ qui discrédite l’histoire juive et le récit sioniste-juif… »
La déclaration de Balfour faisait également référence aux « droits civils et religieux des non-juifs en Palestine ». À la base de cette déclaration, les Nations Unies ont décidé en 1947 qu’à la fin de la période de mandat britannique, le pays devrait être divisé en deux états ; un Etat juif et un Etat palestinien. La véritable tragédie du Proche Orient, c’est que les Palestiniens ont refusé la proposition de séparation.
À l’époque on a classé leur animosité à la création d’un Etat juif en Israël comme un désir de leur propre Etat. « Si les Palestiniens avaient dit Oui en 1947 à un Etat juif, il n’y aurait pas eu de guerre », a expliqué Netanyahou devant l’ONU. « S’ils disent finalement Oui à un Etat juif, alors nous pourrions oublier une fois pour toutes le conflit ».
Les Nouvelles d’Israël – janv 2017
Zwi Lidar