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La guerre du Shabbat noir

Voilà un an que ce « Shabbat noir » s’est abattu sur tout Israël. Dans les nations, des hommes et des femmes ont commémoré très tôt ce matin, avec Israël et le peuple juif le souvenir de ce jour sombre. Une journée difficile faite de recueillement, de témoignages tous plus poignants et douloureux les uns que les autres. Cela fait un an que l’impensable s’est produit, avec ce massacre qui rappelle au peuple juif le temps de la Shoah et des pogroms les plus sanglants, une journée où la barbarie la plus cruelle s’est exercée contre des familles sans défense… sans compter le rapt de 250 otages traînés dans les rues de Gaza sous les huées et les youyous d’une foule de civils enragés, des otages tenus captifs dans les tunnels.

Israël n’a pas voulu cette guerre, il l’a subie et se défend aujourd’hui avec force. Comme toutes les guerres en Israël, cette guerre est existentielle – Israël combat le terrorisme pour sa survie, son existence. Comme dans toutes les guerres, il y a des morts de civils, sachant que les terroristes du Hamas ou du Hezbollah font tout pour se servir des civils comme boucliers humains. Alors médias, cessez de faire des reportages biaisés sous prétexte qu’Israël bombarde Gaza ou le Liban. C’est la guerre, et Israël ne l’a pas voulue mais il se défend et sacrifie la vie de nombreux soldats. Son tort a été de faire confiance aux Gazaouis, quand en 2005, cette ville de Gaza a été donnée unilatéralement pour laisser une chance à la paix. Et Gaza est devenue, grâce aux millions de dollars d’un Occident naïf et d’un Qatar pervers, une immense forteresse qui n’avait qu’un but, celui de détruire Israël. Israël qui avait tendu la main au peuple gazaoui, soignait ses enfants malades et a même sauvé Yahya Sinwar il y a quelques années par les mains d’un chirurgien juif.

On reproche à Israël de bombarder aveuglément le Liban, alors qu’Israël ne cible que les maisons dans le sud abritant des stocks de munitions, de fusées et de missiles de précision. De plus, les civils sont avertis avant tout bombardement. A Beyrouth, le service de renseignement israélien connait exactement tous les immeubles sous lesquels se cachent les chefs du Hezbollah et les immenses bunkers de stock de missiles et de munitions. Tout est bien ciblé, comme on le voit lorsqu’un appartement vole en éclat pour éliminer un chef du Hezbollah, du Hamas ou des Gardiens de la révolution.

On doit savoir également que le Hezbollah a inondé Israël dès le 8 octobre 2023 de ses roquettes, drones explosifs ou autres engins meurtriers, violant ainsi la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations unies.

Aujourd’hui, c’est sous les roquettes et la menace d’attentats qu’Israël a rendu hommage à ses morts. A Nova et à Jérusalem, mais aussi à Paris, à Berlin et autres capitales.

Un an après la guerre : 885 victimes civiles – 581 hommes et 304 femmes, dont 53 enfants de moins de 18 ans – et plus de 70 000 victimes des hostilités. Depuis le début de la guerre, il y a eu 923 orphelins, 232 veuves et veufs, 1 086 parents endeuillés qui ont perdu un enfant et 121 parents endeuillés qui n’ont plus d’enfants. 101 otages se trouvent encore dans les tunnels du Hamas. A ce jour, 729 soldats de Tsahal sont tombés depuis le 7 octobre 2023.

Le PM Binyamin Netanyahou déclarera : […] « Je crois que l’Histoire se souviendra du 7 octobre comme d’un jour sombre pour le peuple palestinien en raison de la guerre que le Hamas a déclenchée ce jour-là. Trop de civils ont souffert au cours de cette année de conflit – des dizaines de milliers ont été tués, un coût humain encore aggravé par les terroristes qui se cachent et opèrent parmi des innocents.

Nous ne cesserons de travailler pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza qui ramènera les otages chez eux, qui permettra une augmentation de l’aide humanitaire pour soulager les souffrances sur le terrain, qui garantira la sécurité d’Israël et mettra fin à cette guerre.

Les Israéliens comme les Palestiniens méritent de vivre dans la sécurité, la dignité et la paix. Nous continuons également de croire qu’une solution diplomatique à la frontière israélo-libanaise est le seul moyen de rétablir une paix durable et de permettre aux résidents des deux côtés de rentrer chez eux en toute sécurité ».

Cette guerre du « Shabbat noir » est unique. Israël se bat contre l’hydre terroriste, le dragon dont la tête est l’Iran des mollahs. Israël se bat sur 7 fronts, à savoir Gaza, la Judée-Samarie, le Liban, la Syrie, l’Iran, l’Irak et le Yémen. Durant toute l’année, Israël a subi le tir de plus de 25.000 roquettes, missiles et drones. Les soldats, les ‘hayalim, qui donnent leur vie pour le pays sont des héros, des guiborim, ils sont également des « semences de vie », car cette jeune génération, dit-on, est « la génération de la Rédemption ».

En ce jour, en tant que chrétiens, nous sommes avec Israël de tout notre cœur.

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